Dur retour à la réalité avec cette rentrée, difficulté de ne pas penser aux vacances et de se laisser aller. Mais il faut bien vous raconter le Rock en Seine de cette année. Du 22 au 24 août, le rock dans tous ses genres et tous ses excès s’est donné rendez-vous au Parc de Saint-Cloud avec en tête d’affiche Arctic Monkeys, The Prodigy, Queen of The Stone Age, The Hives, Portishead ou Lana Del Rey. C’est surtout Cloud Nothings, Die Antwoord, Petit Fantôme, Alb et Feu! Chatterton qui m’auront marqué. Certains grands moments comme d’autres très mauvais que je vais m’efforcer de vous relater sans le chronologisme habituel des mes reports. Suivez le guide.
La grande claque Cloud Nothings
Si il ne fallait garder qu’un seul moment de ce Rock en Seine 2014, ça serait bel et bien le concert des débordant d’énergie Cloud Nothings. Une grande claque directe dans les oreilles et le coeur. Ils ont l’air sympa le trio Cloud Nothings avec leur tête de jeunes sympatoches du quartier, mais quand ils vous chopent, ils ne vous lâchent plus. Cloud Nothings transmet un certain sens de la rébellion crassouille, proche de la scène de Seattle des années 90, avec une fureur qui n’avait pas sonné de façon aussi authentique depuis Nirvana. Le parallèle est simple et flatteur mais pourtant si authentique quand on découvre Cloud Nothings sur scène. De facture lo-fi, le garage punk de Cloud Nothings n’est pas dénué d’une certaine sensibilité derrière un tombereau de sons saturés, de rythmes secs, de batteries explosives, de basses façon marteau-piquer et d’une voix criante de vérité. Avec un album Here and Nowhere Else tout en haut des albums de 2014, Cloud Nothings était bel et bien le concert de ce Rock en Seine. Une valeur sûre en live, mon Yoshi à Mario Kart. Cette scène s’est déroulée un dimanche à 15h15 :