La puissance de feu Die Antwoord, The Hives et The Prodigy
D’autres concerts auront marqué cette édition de Rock en Seine par leur puissance de feu. Die Antwoord et The Hives en tête, The Prodigy pour le principe.
Connu et reconnu pour leur énergie débordante, Die Antwoord n’ont pas dérogé à leur talent le vendredi soir. Ultra-attendu par une foule immense, le duo de la nation white trash a impressionné, aussi bien visuellement qu’artistiquement. Pas spécialement fan de leur musique, je ne peux que m’incliner devant la puissance de leur concert. Le crew Sud-Africain Die Antwoord met brillamment en scène leur vidéo géniales qui créent l’événement à chacune de leur diffusion. Jouant juste ce qu’il faut avec le public et le second degré sur scène. Le hip hop est propulsé en rafale à grand coup de dub et d’électro sauvage. Un grand éclat libérateur, la rafale sonique la plus intense qu’il ait été donné d’entendre durant ces 3 jours. Fou !
L’enchaînement Die Antwoord était idéal suite aux ravages provoqués plus tôt par The Hives ce même vendredi soir. Fleuron garage punk des années 90, The Hives est devenu le groupe à ne jamais rater quand l’occasion de les voir sur scène se présente. Toujours impeccables ceux là avec leur complets noirs et blancs, la voix criarde de Howlin’ Pelle Almqvist, la guitare punk de Vigilante Carlstroem, sans oublier la basse de Dr Matt Destruction et la batterie de Chris Dangerous. Descendant frapadingue des Rolling Stones, The Hives enchaîne ses tubes avec malice et transpiration. Encore un grand moment ! Un concert à vivre à la suite grâce à CultureBox.
Autre furie furieuse sur scène : The Prodigy. Si les entrepôts des faubourgs de Londres résonnent encore des raves géantes qui s’y tenaient au début des années 90, c’est en grande partie dû à un homme, Liam Howlett, et à son groupe The Prodigy. Aux côtés de Fatboy Slim et des Chemical Brothers, les Anglais ont achevé le vingtième siècle d’un beat qualifié de “Big” par la presse britannique. Le Big n’était pas réellement au rendez-vous de Rock en Seine. En effet, le son avait été revu à la baisse qu’à l’accoutumé. Pas plus mal au final car au lieu de se détruire les oreilles, on a pu profiter d’un festival de beats et de lumières haut en énergie. Un soudsystem précis, des classiques légèrement retravaillés et une setlist entre vieux et nouveaux titres. Les tubes de The Fat of the Land ont résonné très fort néanmoins dans la froideur du Parc de Saint Cloud samedi soir. Merci aux vieux papis !