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Retour sur le festival Les InRocks Philips 2014

 La beauté Nick Mulvey

C’est avec une chanson qui sentait bon l’exotisme que j’ai découvert Nick Mulvey : Cucurucu. Une ritournelle tout aussi contagieuse que le reste de ce premier album First Mind (chronique et écoute). Ex-membre du collectif Portico Quartet, le musicien Nick Mulvey a voyagé aux quatre coins de la planète : inspiré par ces périples, il a agencé des ballades folk amples et cosmopolites qui le placent en cousin doué de José Gonzalez, Piers Faccini ou Jack Johnson. Un doux moment que je recommande chaleureusement de vivre dès qu’il sera de nouveau sur Paris.

La découverte Nimmo and The Gauntletts

Pas de traditionnelle soirée Kitsuné dans le cadre du festival les inRocKs Philips cette année, mais le label aux grandes oreilles sera quand même présent avec sa dernière trouvaille, les Londonien(ne)s au bel avenir de Nimmo & The Gauntletts. Nom difficile à retenir, mais une musique et une ambiance que je n’oublierai pas de si tôt. De la danse aussi pour bien pour les club que pour les salons, avec classe et nonchalance. Car Kitsuné pourrait renouveler ici le sacré coup réussi avec Two Door Cinema Club : dénicher un groupe à la fois lyrique et enfantin, pop et funky, tellement rusé mélodiquement qu’il semble avoir été conçu en laboratoire. Grande révélation.  

Le rock Circa Waves

Parce que l’époque et la mode le veulent, la pop-music s’invite souvent dans la famille électronique ou flirte avec la soul ou le hip-hop. Avec Circa Waves, jeune formation de Liverpool, il n’est pas question de mélange, on revient ici à un rock typiquement anglais : gourmand, joyeux et culotté, fier de ses guitares efficaces. De Stuck in My Teeth à Get away ou Young Chasers, Circa Waves aligne des tubes rock directs et impeccables. Des hymnes générationnels qui donnent furieusement envie de retrouver ses 16 ans. Comme des shot qu’on prendrait jusqu’à plus soif.

 

Une photo publiée par Bastien d’Abbadie (@jeanpaultarte) le

La claque Royal Blood

Une culture métal mise en scène dans une sorte de rock hardcore minimal nourri au biberon par Led Zeppelin. Pas la grande révélation à l’écoute de leur premier album, mais la grande claque une fois découvert pour la première fois sur scène. La formation Royal Blood est audacieuse, dingue : elle fait passer les White Stripes, Drenge ou Black Keys pour des sophistiqués, des chochottes, des précieux. Basse. Batterie. Pas un instrument de plus. Et le miracle, c’est qu’avec ce dogme de départ, cette restriction inouïe, le duo de Brighton réussit non seulement à faire un vacarme d’ampleur mais aussi à composer au napalm d’authentiques chansons rock, empreint de métal et de blues. Sanguinolant !

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