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🦎 Partez à la rencontre des 39èmes Trans Musicales 🎶

Du 6 au 10 décembre 2017, les Trans Musicales tiennent leurs 39èmes rencontres. Catalyseur des musiques actuelles, ce festival rennais est l’assurance de faire de belles découvertes et de vivre de grand moment à boire goulument. Découvrez quelques artistes de ma petite sélection, histoire de se donner envie de nous rejoindre.

Un festival début décembre, il n’y a que les Bretons pour y penser. Pendant les 5 jours du festival les Rencontres Trans Musicales, 6 au 10 décembre 2017, 89 groupes et artistes sont programmés au Parc Expo de Rennes. Et bien d’autres encore dans la ville grâce au festival parallèle des Bars en Trans. De quoi se faire un marathon musical, s’en mettre plein les oreilles et les yeux. Pour au final, finir en transe *clindoeil*

Les Rencontres Trans Musicales sont un festival international de musiques actuelles qui se tient tous les ans le premier week-end de décembre à Rennes et qui s’étire sur 3 à 5 jours suivant les années. Généralement, le festival rassemble environ 60 000 personnes sur toute sa durée aussi bien dans ses salles que dans la ville de Rennes et ses bars pour le “Off”, et permet surtout à de nombreux artistes d’éclore.

Devenu un véritablement catalyseur de ce que sera la scène musicale de demain, les Trans n’ont jamais cesser d’accompagner tous les mouvements musicaux à venir. Né en pleine ère de post-punk et de rock industriel, le festival a été aux avant-postes pour embrasser les révolutions des musiques électroniques et du hip-hop qui secoueront les années 80. Depuis son origine et encore aujourd’hui, Jean-Louis Brossard, pour la partie artistique, et Béatrice Macé, pour tout ce qui concerne la production, codirigent les Rencontres Trans Musicales de Rennes depuis ses débuts. Ils sont aujourd’hui assistés d’Erwan Gouadec en tant que secrétaire général.

Découvrez quelques artistes qu’il ne faudrait pas louper durant ces 39èmes Trans Musicales

AZUR : de la house élégante pour soigner vos maux bleus

Électron libre de la scène lilloise, le batteur Antoine Pouilly a mis sa science des rythmes au service d’une house élégante, où se croisent un sens aigu de la mélodie, une pointe de mélancolie et des zestes d’exotisme. La preuve s’il en faut avec son titre Pointe à Pitre. Auteur de deux EP, AZUR soigne les maux bleus en conviant le public à danser la tête dans les étoiles. Dépaysant forcément.

☞ À vivre le samedi 9 déc. à 19h30 @ L’Étage

Bad Sounds : l’assurance d’une liesse festive pop et rock

Un plateau pyramidal, des canons à confettis, un dancefloor illuminé… Quand, en interview, Bad Sounds fantasment leur futur scénique, ces cinq Anglais ne font pas les choses à moitié. Heureusement pour nous, ils peuvent se le permettre. Modèle de décontraction et de rutilance à la croisée de la hip pop débraillée de Beck et du funk pour late shows des Roots, leur musique semble tailler pour les liesses festives. Liesses qu’ils semblent animer avec un allant et une classe typiquement anglo-saxons. Comme on aime. Bad Sounds peut-être, pas forcément à les écouter, au final et surtout good vibes. Entre Flamingods qui jouera (plus ou moins au même moment), mon coeur balance mais penchera certainement du bon côté de leur fête.

☞ À vivre dans la nuit du vendredi 8 déc. à 02h25 @ Parc Expo – Hall 9

Confidence Man : la grosse grosse fête à la sauce australienne

Avec ses jeux de rôles chorégraphiés, ses poses lascives et sa nonchalance sexy, ce quatuor australien sait vraiment mettre en scène ses tubes au groove contagieux. Deux singles seulement pour Confidence Man, qui semblent réunir Tom Tom Club, LCD Soundsystem et Fatboy Slim dans une même fête géante. Et voir les quelques lives ici et là sur YouTube, il est certain que ce groupe fera date dans festivals estivaux de 2018. Autant en profiter avant tout le monde aux Trans.

☞ À vivre dans la nuit du samedi 9 déc. à 01h30 @ Parc Expo – Hall 9

Flamingods : une invitation au voyage aux quatre coins du monde

Flamingods entretient la flamme d’un syncrétisme musical géographique, temporel et stylistique : leur pop psychédélique construite sur des rythmes tribaux du monde entier (notamment arabes et népalais) forme un magma sonore immersif, tournoyant et hypnotique qui convie Est, Ouest, Nord et Sud dans une transe commune.

☞ À vivre dans la nuit du vendredi 8 déc. à 02h25 @ Parc Expo – Hall 3

House Gospel Choir : tout est dans le nom

Le nom annonce les couleurs. Et à les écouter, il semble qu’ils portent très bien leur nom aussi. Né en 2014 de l’imagination de Natalie Mannix et mené par la chanteuse soprano SheZar, House Gospel Choir est un projet pas comme les autres. Ce chœur gospel mixte, accompagné par des musiciens, revisite avec ferveur et bonheur des classiques de la musique house des années 1990 et 2000. Fort de vingt-quatre membres sur scène, le groupe en donne des versions à l’exubérance roborative. Dans la droite lignée de la folie Meute, assurément une nouvelle belle découverte de cette nouvelle édition des Trans.

☞ À vivre dans la nuit du vendredi 8 déc. à 00h25 @ Parc Expo – Hall 9

Kiddy Smile : le petit prince du voguing parisien

Danseur, styliste, musicien puis DJ, Kiddy Smile a progressivement étendu la palette de ses talents pour devenir aujourd’hui l’un des plus fameux pourvoyeurs de sons pour les amateurs de voguing dans les soirées Ballrooms parisiennes. Ses mixes sont influencés par la house américaine de la fin des années 1980 jusqu’au milieu des années 1990.

☞ À vivre dans la nuit du jeudi 7 déc. à 01h45 @ Parc Expo – Hall 8

Make-Overs : le groupe montant de la scène sud africain

En Afrique du Sud, les rappeurs n’ont pas le monopole de la sauvagerie. Make-Overs pourrait même en remontrer à Die Antwoord ou Dookoom. Et pour cause : formé dans la banlieue de Pretoria, ce couple hyperactif (dix albums en six ans !) s’approprie la musique au format garage (du blues à la noise) dans ce qu’elle a de plus sale, menaçant et frontal. Une baffe ? Plutôt un coup de boule.

☞ À vivre dans le samedi 9 déc. à 21h15 @ Parc Expo – Hall 3

Nakhane : la création des Trans Musicales

Depuis 20 ans, les Trans proposent à un artiste, groupe ou collectif de préparer une création exclusive pour le festival. Après Stromae, Benjamin Clémentine, Jeanne Added ou Fishbach l’année dernière, Nakhane sera sur la scène de l’Aire Libre pendant les 5 jours du festival. Cet artiste sud-africain ne manque pas de talent : il excelle sur grand écran (le film Les Initiés), en librairie (il a publié son premier roman), mais aussi et surtout, en studio et sur scène. Choisi cette année pour investir l’Aire Libre le temps d’une création originale, ce fan d’Ali Farka Touré et de David Bowie, armé d’un charisme déroutant, est sur le point de sortir un deuxième album, où il invente une soul du futur, fiévreuse et captivante.

☞ À vivre du mercredi au dimanche @ L’Aire Libre

Comme le dit l’adage, c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Le duo tchèque Noisy Pots l’a bien compris, lui qui structure ses chansons à coup de casseroles, seaux et autres boîtes de conserve. Son « electro de cuisine » n’en est pour autant pas de seconde main. Au contraire : métissée et euphorisante, elle trace une connexion inédite entre Gold Panda et MGMT.

☞ À vivre dans la nuit du vendredi 8 déc. à 5h30 @ Parc Expo – Hall 8

Oki Dub Ainu Band : dernier grand porte-parole de la musique aïnoue

Entre tradition et innovation, le cœur du musicien japonais Oki Kano balance. À l’aide de son tonkori, instrument traditionnel à cordes en voie de disparition qui rappelle la cithare, ce sexagénaire revisite depuis quatre albums la musique traditionnelle aïnoue qu’il associe, au gré de ses envies et de ses collaborateurs, au dub, au reggae ou à des arrangements électroniques. Le résultat rappelle parfois le krautrock hypnotique des Allemands de Can et emmène l’auditeur dans un voyage rythmique et mélodique tourneboulant.

☞ À vivre le vendredi 8 déc. à 21h45 @ Parc Expo – Hall 9

Pandour : de l’electronica à danser les yeux clos pour les mauvais garçons

Beats qui clapotent, synthés qui ondoient ou encore mélodies qui tournent sur elles-mêmes. Pas de doute, Pandour est versé dans l’art méticuleux et apaisant de l’electronica. Mais une electronica à danser les yeux clos, car infusée de rythmes noirs (house, musique gnawa, afro-funk) et ourlée de riffs psychédéliques, courtoisie d’un quatuor (machines, clavier, guitares) à la curiosité aussi bien placée que celle de Nicolas Jaar. En patois fribourgeois, un pandour est un « mauvais garçon ». De l’art de brouiller les pistes.

☞ À vivre le vendredi 8 déc. à 19h @ UBU

Saro : prodige du beatbox

Certains ont plusieurs voix dans leur tête. Saro, lui, en a plusieurs dans le diaphragme et autant dans son looper. Tellement que ce prodige du beatboxing a remporté en 2017 la Grand Beatbox Loopstation Battle, la compétition la plus importante en la matière. Loin de se reposer sur ses lauriers phoniques, il met depuis sa technique au service d’un électro distancié, ludique et bourdonnant de basses thoraciques. En un mot : phénoménal.

☞ À vivre dans la nuit du vendredi 8 déc. à 1h25 @ Parc Expo – Hall 9

Superorganism : le tube de cette année

Ils sont huit, viennent de Londres, d’Australie, de Nouvelle-Zélande et leur chanteuse est une jeune Japonaise de 17 ans. Dans le genre groupe mystère, Superorganism en tient une bonne. D’autant qu’il n’a que trois chansons à son actif et surtout le tube de 2017 :
Something For Your M.I.N.D.. Merveilles de hip pop collégiale à la croisée de la nonchalance cadencée de Beck et des effervescences harmoniques d’Animal Collective. Vivement le reste.

☞ À vivre le mercredi 6 déc. à 21h50 @ UBU

Tank and The Bangas : à la croisée des chemins entre poésie et soul

Tank And The Bangas offre sa propre vision de l’héritage musical afro-américain : du blues et du jazz jusqu’au R&B contemporain et à la bounce music, en se nourrissant de soul et de la grande liberté apportée par un spoken word fantasque et rafraîchissant.

☞ À vivre dans la nuit du vendredi 8 déc. à 1h30 @ Parc Expo – Hall 8

The Midnight Revolution : de la pop downtempo mélancolique et cinématographique

Deux clips mis en ligne en janvier 2017 nous mettent sur la piste d’une pop downtempo mélancolique et cinématographique dont la palette sonore, à la fois synthétique et organique n’est pas sans évoquer les débuts de Goldfrapp et le duo Air. Les atmosphères nostalgiques et les rythmes langoureux nous ouvrent grands les bras

☞ À vivre le vendredi 8 déc. à 17h10 @ L’Étage

Viagra Boys : à faire bander les plus furieux

Après une poignée de titres et de concerts chaotiques à souhait, Viagra Boys devient très vite une sensation underground de la capitale suédoise. Qualifié de post-punk, le septuor joue une sorte de punk rock rugueux et hypnotique qui soutient les scansions hargneuses et incantations fiévreuses de son chanteur Sebastian Murphy.

☞ À vivre dans la nuit du samedi 9 déc. à 2h30 @ Parc Expo – Hall 3

Voyou : pop synthétique de la nouvelle signature d’Entreprise

Si vous êtes mélomanes et férus de concerts, vous avez peut-être croisé Thibaud Vanhooland, trompettiste de formation devenu bassiste de prédilection dans nombre de formations nantaises – au hasard, Elephanz, Rhum For Pauline ou Pégase. Aujourd’hui, le jeune homme prend la route en solitaire sous le mystérieux nom de Voyou (prononcé “voyou”) et décline dans la langue de Molière une electropop fragile et rêveuse, dont les mélodies fricotent souvent avec la nostalgie.

☞ À vivre le samedi 9 déc. à 18h20 @ L’Étage

Whashed Out : direction le pays des merveilles

Camarade d’université de Toro Y Moi, Ernest Washed Out Greene fait comme lui partie de cette génération de musiciens pour lesquels un écran de laptop est une fenêtre donnant sur leur for intérieur. Le sien est un mélange si inclassable de pop artisanale, de psychédélisme et d’electronica lo-fi qu’il a d’abord été signé chez Sub Pop, découvreur de Nirvana, avant de rejoindre pour son troisième album la référence hip hop Stones Throw. Dans tous les cas, ses chansons, rêveuses, sensuelles et fourmillant de détails, s’y révèlent des merveilles de songwriting introspectif.

☞ À vivre le samedi 9 déc. à 23h @ Parc Expo – Hall 9

XXX : l’un des duos les plus atypiques du Pays du Matin calme

Connu à domicile pour son travail dans l’ombre de E Sens, porte-étendard du rap sud-coréen, XXX est en passe de lui griller la politesse à l’international. Il faut dire que derrière ce nom fripon se cache l’un des duos les plus atypiques du Pays du Matin calme. Tant par son agressivité verbale, qui tranche avec la frivolité qu’on associe souvent à tort à la musique populaire asiatique, que par son utilisation expérimentale de l’électronique. Pas pour rien qu’il a été le premier groupe de ce coin du globe à figurer au générique de l’une des prestigieuses compilations Kitsuné.

☞ À vivre le jeudi 7 déc. à 17h45h @ UBU

Zeal & Ardor : parce que le metal est si rare aux Trans

Zeal & Ardor est la concrétisation d’un défi lancé à Manuel Gagneux : réunir « black music » et « black metal ». Au-delà de l’exercice de style initial, il a réussi – seul dans son home studio – à donner du corps à cet alliage fait de chants d’esclaves, de spirituals, de blues, de metal, et de bribes électroniques. Et a ensuite monté un groupe pour muer ce concept inédit en un live show intense.

☞ À vivre dans la nuit du samedi 9 décembre à 00h40 @ Parc Expo – Hall 3

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Quelques mots sur les Rencontres Trans Musicales de Rennes

Les Rencontres Trans Musicales naissent en 1979 à l’initiative de l’Association Rennaise “Terrapin” (nommée ainsi en référence au morceau Terrapin issu de The Madcap Laughs de Syd Barrett), constituée de Béatrice Macé, Jean-Louis Brossard, le disquaire Hervé Bordier (qui part en 1996), Jean-René Courtès (jusqu’en 1989) et d’autres étudiants Rennais passionnés de musique. L’association étant en déficit, ses membres programment un concert de soutien qui réunit la fine fleur du rock local. La première édition se déroule au mois de juin dans la salle de la Cité : 12 groupes jouent sur deux soirées ; la participation est libre et la manifestation réunit 1 800 personnes. C’est à partir de la seconde édition que les Trans se dérouleront au début du mois de décembre et inviteront d’autres artistes français des autres régions, les internationaux arrivent à partir de 1982. Les Trans se sont exportées en Chine, en Norvège, dernièrement au mois de mai 2010 en République tchèque et en Russie, promouvant ainsi des artistes francophones partout dans le monde.

Connues pour leur programmation musicale radicalement axée sur la découverte, les Trans sont dorénavant internationalement reconnues par le milieu et la presse, les révélations artistiques devenant régulièrement les têtes d’affiches du lendemain. C’est à Rennes qu’ont joué pour la première fois en France Björk, Ben Harper, Lenny Kravitz, Nirvana et que se sont révélés au public Daft Punk, Beastie Boys, The Fugges, LCD Soundsystem, Stromae, Étienne Daho, Arno, Stephan Eicher, Les Négresses Vertes, Bérurier Noir, Noir Désir, Mano Negra, Denez Prigent, Amadou & Mariam, Birdy Nam Nam, Justice, M.I.A., j’en passe et des meilleurs certainement !

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