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27 moments qu’il fallait vivre à la Route du Rock 2017

Ce moment plouf

Ce moment Petit Fantôme

Sous le patronyme de Petit Fantôme se cache Pierre Loustaunau qui s’est échappé des Crane Angels et de François And The Atlas Mountains le temps de développer ce projet solitaire. Un Petit Fantôme qui fait la part belle à une pop onirique, parfois mélancolique portée par des mélodies rêveuses. Après Stave, un faux premier album paru en 2013 et distribué sous forme de mixtape, le Bayonnais prépare son très attendu successeur à paraître à l’automne. Et pour avoir découvert les premiers extraits en live sur la plage Arte, autant vous dire qu’on l’attend avec impatience ce nouvel album ! Un album qui sera certainement pas très loin des top de fin d’année, assurément.

Ce moment hissez haut matelots

Ce moment abrasif Yak

Un premier album enregistré par Steve Mackey (bassiste de Pulp), un premier single signé aux USA sur le label de Jack White Third Man Records, choisi par The Last Shadow Puppets pour assurer les premières parties de leur tournée l’année dernière… On peut dire que Yak ne manque pas de susciter l’intérêt. Avec leurs titres abrasifs et immédiats, le jeune trio londonien excelle dans le rock garage typiquement britannique, à la fois bravache et fougueux. Grosse ambiance aux barrières.

Ce moment bières

Ce moment de l’apéro offert par Mac DeMarco

Avec sa casquette toujours vissée sur le crâne et son sourire enjôleur jusqu’au oreilles, Mac DeMarco est l’archétype de l’éternel adolescent, modèle du cool et du DIY. Le temps d’inviter le public sur scène pour partager l’apéro et c’est parti pour une petite heure de show déjanté et de pop décalée. Pourtant derrière cette façade potache et cette joyeuse insouciance, se cache un des songwriters les plus talentueux de sa génération capable d’écrire de magnifiques et touchantes ballades avec seulement quelques accords de guitare et quelques notes de clavier. Un grand moment de plaisir.

Ce moment lumineux d’Interpol


En 2001, une bande de quatre garçons new-yorkais, tout de noir vêtus et totalement inconnus, foulaient pour la première fois la scène de La Route du Rock et laissaient un souvenir impérissable à tous ceux qui avaient assisté à ce concert fiévreux et intense. Ce groupe, Interpol, allait publier dans les mois suivants un des albums les plus essentiels et palpitants des années 2000, (le mal-) nommé Turn On The Bright Lights, tout en noirceur et tension contenue, à la mélancolie raffinée. Un album que tout le monde connait désormais. Quinze ans après, le groupe mené par Paul Banks est venu célébrer ce grand moment et la sortie de ce disque séminal en le jouant dans son intégralité pour ce concert-évènement. Lumineux du début à la fin !

Ce moment entre copines

Ce moment lose flamboyant de The Moonlandingz

Véritable association de malfaiteurs, The Moonlandingz rassemble des membres de The Fat White Family et de The Eccentric Research Council, soit une belle bande de fous furieux. Entre glam rock salace et krautrock déjanté, entre farce et concept génial, les Anglais refusent de choisir et s’amusent à brouiller les repères. Produit par Sean Lennon, leur premier album Interplanetary Class Classics est un délice, fait de synthés vibrants et tourbillonnants, de guitares gémissantes et d’une plume extraordinaire. Un album de pop bien bizarre, catchy, magnifique et crade. Comme quoi derrière les apparences, The Moonlandingz prouve qu’ils sont certainement l’un des meilleurs groupes du moment au UK.

Ce moment incandescent Ty Segall

Déjà aperçu au sein de Fuzz en 2015 sur la Route du Rock, c’est sous son propre nom que Ty Segall est venu présenter son nouveau disque « Ty Segall ». La batterie mis de côté, c’est avec sa guitare que le garçon souhaite en découvre cette fois-çi. La preuve en vidéo.

Véritable stakhanoviste de la scène garage californienne, l’Américain multiplie les projets et les albums à une cadence infernale (pas moins d’une dizaine d’albums sous son seul nom depuis 2008) et arrive toujours à se renouveler : entre brûlots rock saturés et morceaux plus intimistes, inspiration sixties et échappées soniques, le jeune Californien est bien un vrai génie de la scène rock actuelle. Capable de concilier bruit et mélodie, riffs incisifs et éclairs psychédéliques.

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