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27 moments qu’il fallait vivre à la Route du Rock 2017

Ce moment forcément délicieusement rock avec Parquet Courts


Concert coup de coeur de la Route du Rock. Difficile de faire autrement avec Parquet Courts de toute façon. Originaires du Texas et New-Yorkais d’adoption, les quatre garçons sont toujours aussi classieux et inspiré. Le quartet de Brooklyn ravit à chaque fois avec ses chansons tendues et sans artifices. Moins punk qu’à ses débuts, le groupe a su affiner ses compositions sans perdre son côté rugueux et urgent. Si on cherchait un successeur à Television, le voici. Quel putain de bonheur !

Ce moment Ricard

Ce moment culte The Jesus and Mary Chain

Des mélodies pop passées au papier de verre. Voici la formule magique de Jesus And Mary Chain qui ont révolutionné le rock au milieu des années 80 en lacérant leurs chansons de déflagrations soniques et de fuzz saturées dans un fracas assourdissant : “Ecrire des chansons des Shangri-Las avec le son de Einstürzende Neubauten » affirmaient alors les frères ennemis Jim et William Reid. En 1985, avec leur premier album, le cultissime chef d’œuvre Psychocandy, les Ecossais de Glasgow puisent dans le Velvet Underground, Suicide ou Syd Barrett pour redonner au rock le danger et le chaos, à une époque où régnaient les claviers synthétiques de la new wave, et inventent tout simplement la noisy pop. Forcément culte à voir ce soir là sur la grande scène de la Route du Rock. Une grande leçon d’histoire !

Ce moment nostalgique avec Black Lips


Dans la (grande) famille du garage américain, voici certainement l’un des groupes les plus fous et sauvages, et surtout nostalgique. Les belles années de fougues étant désormais derrière ces Bad Kids. Adeptes aujourd’hui d’un « flower punk » (selon leurs propres mots), les Black Lips jouent toujours aussi vite et fort, crade comme on aime, le sourire jusqu’aux oreilles. Et leurs morceaux racés et immédiats font toujours autant mouches. En tout cas, le public ne s’est pas laissé prier pour créer ce petit chaos qui fait la force du groupe en live. Pogo, rouleau de PQ & co.

Ce moment de fêtes

Ce moment transpirant Future Islands

Réputés pour leurs concerts flamboyants, Future Islands était plus qu’attendu. La foule des grands soirs foulaient absolument voir ce que pouvait bien donner sur scène The Far Field, leur cinquième album. Pour cette date unique sur les festivals estivaux de France. Emmené par le chanteur charismatique Samuel T. Herring, croisement improbable entre Ian Curtis (pour le côté possédé) et Morrissey (pour l’émotivité exacerbée), le trio de Baltimore ne ressemble décidément à aucun autre groupe. Avec des claviers pop, une basse clinquante et un chant plein de ferveur le groupe américain a réussi à créer un mélange unique, hédoniste et terriblement addictif. On a transpirer au bout de la deuxième mesure.

Ce moment machine à danser Soulwax

Enfin de retour, douze ans après Nite Versions, les frères Dewaele (plus connu en tant que 2 Many DJ’s) ont décidé de relancer Soulwax pour le meilleur de la fête sur scène. Le mieux pour comprendre la folie Soulwax reste d’écouter justement From Deewee, leur nouvel album enregistré en une seule prise dans leur studio du même nom. À l’écouter, la spontanéité est totale. Sauf que rien ne vaut de les voir sur scène avec leur groupe en fait. Entourés de trois batteurs et de deux autres musiciens pour les synthés et la basse, les deux frères sont au centre d’un disposition taillé pour la fête. Longtemps considéré comme le grand frère européen de LCD Soundsystem, Soulwax reste bien cette incroyable machine à faire danser. Un grand “orchestre de nuit”. Une scénographie redoutable, une puissance unique !

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