C’est onirique à souhait. Une musique parfaite pour rêver d’ailleurs en regardant les gouttes tomber. Rêver de ces “quatre filles” aux mélodies aussi chaleureuses que mouvementées. Christophe Le Comte sort aujourd’hui Chaleur et Mouvement, son premier EP en solo (sans ses Juveniles) et c’est une très belle réussite.
“Everything changes permanently. How boring if it wouldn’t.” C’est avec ces mots de Klaus Schulze que Christophe Le Comte a imaginé sa musique et les quatre titres de son premier EP Chaleur et Mouvement. Pour ceux du fond qui ne suivent pas, Klaus Schulze est un pionnier de la musique électronique, précurseur et figure de proue du space rock allemand. Il fait partie, au début des années 1970, des premiers musiciens à expérimenter ce nouvel instrument qu’est le synthétiseur qu’il utilise encore aujourd’hui à la perfection et avec une imagination débordante. La musique de Christophe Le Comte vient de là, de ces synthétiseurs analogiques capables de produire une musique aussi riche que planante.
Mis de côté les synthés de Juveniles, c’est avec la seule compagnie de ses différentes machines et autres modulaires bricolés que Christophe Le Comte signe ses premières compositions en son nom propre. L’EP Chaleur et Mouvement s’affranchie de la pop et des contraintes du temps pour mieux saisir les ambiances et les émotions. Chaque titre s’étire en longueur, sans contrainte, sans ennuie, laissant libre court à un univers débordant d’electronica planante. Il est difficile de ne pas se laisser hypnotiser par ces “quatre filles” qu’on imagine aussi belle que la musique de Christophe Le Comte. Une merveille dont il serait dommage de passer à côté.
L’EP Chaleur et Mouvement de Christophe Le Comte est sorti le 31 mars sur Bandcamp et vous pouvez l’écouter à la suite. À noter aussi l’artwork réalisé par Annabelle Bihan.
Suivez Christophe Le Comte sur Twitter, Facebook et Bandcamp.