C’est une illustratrice espagnole qui joue (mal) du ukulélé, qui n’est pas du matin et qui dessine avec passion et compulsions. Je vous présente Maria Herreros.
La petite Maria Herreros dessinait déjà, signait ses dessins Mariasso (un mélange de María y Picasso) et organisait des expositions dans sa chambre. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est formée au dessin et à l’illustration et qu’elle a développé son style pour aujourd’hui travailler avec Coca Cola, Smart ou Reebok et d’être publiée par Taschen.
J’ai découvert par hasard Maria Herreros, sur Instagram, en suivant Ricardo Cavolo. Ricardo ne cesse d’appuyer Maria, son amoureuse, et quand j’aime un artiste, j’ai confiance en son goût. Avec Maria, je ne suis pas déçue. La demoiselle est une créatrice hyperactive de qualité. Je comprends Ricardo.
Maria a cette spontanéité dans son trait et dans ses traits de personnalité. Elle dessine de manière brute et douce à la fois, un mélange de granite et d’aquarelles. Elle peint en couleurs et formes puis donne forme aux choses, nerveusement et simplement en noir. Elle ne colore jamais en digital, comme pour ne pas ternir l’âme du dessin. Maria est authentique et ses illustrations sont comme elle. Elle sait saisir l’expression dans un regard ou dans une pause, un petit défaut dans un sourire qui le rend unique. Elle dit que si nous apprenons à mieux regarder les petites particularités qui nous rendent si spéciaux, on verra que ce cheval est en fait une licorne. J’aime l’art et l’état d’esprit de Maria Herreros, l’honnêteté de ses réalisations.
Grâce à toutes ces qualités et ces quelques défauts Maria Herreros peut parler de tout, de la menstruation, du sexe, de la laideur ou de l’avortement.
C’est simple, c’est honnête et c’est à découvrir sur son site, son Tumblr, Instagram, Facebook ou Twitter.
