C’est une illustratrice espagnole. Arantxa Recio de son nom d’artiste Harsa déclare qu’elle dessine depuis qu’elle est née. Son style a quand même un peu évolué depuis l’époque et s’est surtout bien défini. Aujourd’hui, pleins de projets en cours, Harsa a une envie de conquérir le monde à coup de crayon et de pinceau.
Harsa a un style qu’on a défini de naïf, mais se sent plutôt définie par le lowbrow (surréalisme pop). Elle s’inspire un peu de tout comme de l’expressionnisme, du dadaïsme ou du surréalisme … mais nous ne sommes pas ici pour donner des étiquettes, et Harsa sait puiser de tout ce qui l’entoure et c’est ça que j’aime chez Harsa : sa polyvalence. L’art, la musique, la publicité, les magazines, illustrations, elle sait tout faire d’une manière naturelle. L’art et la vie ne font qu’un.
Dans son processus, Harsa commence toujours par se documenter, s’imprégner du thème ou de l’histoire à raconter. Pour elle cette recherche est très importante. Comme pour un acteur qui met son costume, Harsa recherche des biographies, des gravures, des histoires. Elle commence alors à dessiner, à étudier les supports, les textures ou les possibilités. Harsa se laisse souvent guider par l’intuition et prends soin de toujours prendre un peu de distance avec son travail, comme pour garder un regard extérieur.
Et voilà, Harsa crée ses personnages expressifs et heureux qui gravitent dans un monde onirique pastel et pop à la fois. Harsa a ce pouvoir de faire parler les gens, les murs ou les journaux.
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