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Mes folles aventures au Pitchfork Music Festival Paris 2014

Jour 2 : La folie Future Islands et St. Vincent

Le deuxième jour du festival démarre tranquillou bilou avec Son Lux. Petit génie discret, Ryan Lott sait y faire lorsqu’il s’agit d’exprimer sa sensibilité. Sa musique offre une pop luxuriante, parfois complexe mais très belle à écouter et à vivre, surtout grâce à certaines expérimentations électroniques fascinantes, et des rythmiques tout en décalage. Avec un groupe qui avait parfois du mal à suivre, cette entrée de festival est un agréable moment. Je ne peux que vous recommander d’écouter Lanters du coup.

Alors qu’arrive sur la grande scène de la Grande Halle, les déguisés Future Islands. Halloween oblige, certains artistes comme eux et Mø ont joué le jeu de l’artifice. C’est donc un loup garou, un zombie, une sorcière et un squelette vaudou qu’on retrouve devant nous. Juste les quelques premières minutes en tout cas, le temps que la transpiration fasse dégouliner tout ça. Parce qu’avec Future Islands, c’est plus qu’un concert, c’est surtout un immense moment de sport où on évacue sans complexe toutes les mauvaises ondes. Un groupe de pop rock qui donne tout en live. Tellement qu’on ne voit qu’eux partout où ils passent. Merci à leur quatrième album Singles et merci surtout à la personnalité flamboyante de son leader, Samuel T. Herring. Le mec a le look d’un jeune daron d’une publicité pour les yaourts au plus fort de la hype des années 90, une énergie débordante d’un gosse de 5 ans et des levés de jambes d’une pompom girl de 16. Toujours avec une voix impeccable. Le mec a aucune limite. La scène devient sa piscine. Sa chemise est bonne pour la poubelle au bout du 3ème morceau, pour dire. Et hop, direction le top du festival.

La pause fut belle après, tellement et Chvrches ont été sans grand intérêt. Au moment de St. Vincent donc. Elle a bien changé la jeune Annie Clark, depuis l’époque où elle faisait partie du groupe de Sufjan Stevens et qu’elle composait dans son coin de jolies bluettes folk. Aujourd’hui devenue une icône guitare héroïne, elle s’amuse à travestir sa pop décomplexée avec des guitares autoritaires et furieuses. Impressionnante sur scène. Mettant à genoux le monde du rock pour sa hargne, le monde la pop pour sa inventivité sans limite, et le public pour sa performance spectaculaire. St. Vincent est la bonne surprise de mon année. Je ne pensais pas l’aimer autant que son dernier album éponyme. A découvrir en live à la suite.

Passons vite la mascarade Belle & Sébastian svp. Mon coeur d’ado est encore meurtri. Rien à dire, c’était naze du début à la fin. Le culte en a pris un sacré coup.

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