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Le Festival de Cannes, la Villa Schweppes et la croisière ça muse !

Pour le deuxième soir, comme une envie de revivre la classe du soir passé. Mais ce n’est pas forcément là où je l’attendais que je l’ai trouvée. La classe fut dans mon assiette au restaurant de Jean Imbert. Oui, le monsieur proposait son propre menu concocté à la demande de Reebook. Je suis pas un fervent admirateur de ses émissions, mais désormais je ne pourrai plus faire semblant de l’apprécier. Si quelqu’un a encore de la sauce de la poulette, je suis preneur ! Dîner à la cool, plein d’énergie, direction la scène de la Villa Schweppes pour les Casseurs Flowters. Nettement moins classe, d’une vulgarité fatiguante, le duo Orelsan et Grinde enchaînent leurs tubes dont le “Suce moi la bite à la Saint-Valentin” Je vous laisse juge. Personnellement, je note l’impressionnante énergie, le duo est chaud bouillant, traverse la scène de part en part et claque le public avec un flow super punchy. Vulgaire certe, mais moment de scène impressionnant. Enchaîne le Ministère A.M.E.R. de Passy et de Stomy Bugsy pour un petit set court (vivement Roland-Garros) mais intense en plaisir et incroyable d’efficacité. Un beau retour dans l’adolescence.

De toute façon, la grosse bonne nouvelle de cette deuxième soirée, c’est Superdiscount. Mon vrai petit kiff perso du deuxième soir. Poussez-vous, laissez moi de la place devant, Etienne de Crécy, Alex Gopher et Julien Delfaud sont de retour pour le 3ème volet d’un projet culte de l’électro. Car Superdiscount c’est quand même la compil fondamentale de la French Touch, combustile puissant des amateurs de bonnes raves. Plus de 10 ans qu’on attend ça, que j’attends ça, de voir Etienne de Crécy et Superdiscount en live. A coup de beat house bien senti, le trio gagnant du soir régale avec un show vintage garanti sans laptop et forcément hyper-classe ! Du début à la fin du set, ça danse dans tous les sens le sourire aux lèvres. Et par la suite aux abords de la piscine, toujours aussi précise Anja a régalé tout le beau monde déjà parti très haut grâce à Etienne & Co. Comme la cerise sur le gâteau des grands de l’électro française.

Troisième soir déjà et niveau concert certainement le meilleur pour la fin avec Breton. Breton est ce genre de groupe difficile à cataloguer, tellement l’approche créative est plurielle. Une sorte de collectif d’artistes, musiciens, vidéastes… surtout un groupe qui s’investit à fond et de manière minutieuse dans tout ce qu’il fait. Et Breton a prouvé sur la scène de la Villa Schweppes que leur rock est bel et bien intense et total, vital et sincère, un immense concert. Alors Breton a pris plaisir à passer en revue leur tubes que se soit de leur premier album Other People’s Problems mais aussi de leur second War Room Stories sorti début février, forcément. Tranquillement, c’est Got Well Soon et Pacemaker qui posent les bases du show et donnent le tempo. Roman Rappak est immense à la voix. Adam Ainger encore plus à la batterie. Tout comme dans leur nouveau clip National Grid. 3 soirs et voilà le concert immense que je souhaitais fortement. Plus tard, c’est Envy qui retourne la foule, Ghunter Love encore plus au taquet. A noter la cover fortement rock du Waiting All Night de Rudimental, sauf erreur de ma part. Sans setlist particulière, Breton enchaîne les titres et argue le public de faire la fête avec eux. Clou du spectacle, un Charlie Chaplin qui aux premières loges galère à régler son Coolpix.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, la nuit a continué avec Todd Terje au bord de la piscine. Ce dimanche soir fut le jour du seigneur. Un DJ set aux accents de live que même les quelques gouttes de pluie de passage n’ont pas réussi à nous démotiver, loin de là. Au meilleur de notre forme, c’est Inspector Norse qui nous a régalé. Quand tout à coup, la surprise du chef, Mike Simonetti, le patron du label Italians Do It Better, prend la suite aux platines. Joie encore plus forte dans mon coeur et inquiétude stressante dans mon cerveau car il me reste que 4 heures de dodo possible. Mais impossible de louper ça. Un set aux petits oignons où la danse prend tout son sens. dOP et Teki ensuite seront le beau point final de cette belle nuit. 2 heures de sommeil plus tard, la Villa Schweppes c’est fini, retour sur la terre ferme où tout n’a plus de sens. La fatigue est totale. Merci, c’est tout pour moi.

Rapport à Cannes, une grosse mention spéciale au Palais Duplex et au Club qui m’auront bien fait marrer avec leurs vidéo. A consommer encore et encore et sans modération.

Crédit photos : villaschweppes.com

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