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Iggy & The Stooges font monter la pression en live

Mardi soir, Pression Live a créé l’évènement en privatisant le Casino de Paris pour un concert de Iggy Pop & The Stooges. L’Iguane et ses vieux camarades étaient en grande forme. Autant vous dire tout de suite qu’ils ont su faire monter la pression comme il faut. Compte rendu.

Il y a des concerts qu’on fantasme pendant longtemps. Et puis un jour, on y est : les légendaires Iggy Pop & The Stooges. Les messieurs sont quand même les précurseurs du punk rock et du sale sur scène. La soixantaine passée, les saltimbanques ont été rattrapés par le marketing certes mais on ne va pas bouder notre plaisir.

Pas de présentation préalable. Un bon gros “Fuck You” et des doigts d’honneur en guise de salutation, on démarre sur Raw Power. Boum ! Le punk est lourd et fort, beaucoup trop fort d’ailleurs. Iggy Pop bombe le torse, se frappe la poitrine, se désarticule, il fait le show d’entrée de jeu. Il est en total contradiction avec sa coupe de cheveux à rendre jalouse Jennifer Aniston. La belle demoiselle enchaîne sur Search and Destroy et crache dans la foule pour donner encore un peu plus à son public. Le premier rang pogote fort déjà. On se calme à peine sur Gimme Danger et on repart de plus belle sur Shake Appeal. Et je me dis qu’il va falloir réécouter bien vite l’album Raw Power ! Sur scène l’orgie est totale. Iggy Pop invitant le public à monter par dizaines, c’est son “Jacques Dutronc” de garde du corps qui se met en scène désormais. Jouant des coudes, “Le Vieux Jacques” repousse chaque jeune qui oserai approcher trop près l’idole. De l’autre côté, des seins s’agitent de haut en bas. Du punk comme on aime.

On remonte encore un peu plus le temps avec les deux titres suivants : 1970 et Fun House. Comme le hurle Iggy Pop, “I feel allright !” La température ne cesse de monter. Les pogos sont partout. Les Kronenbourg s’imposent. Les morceaux ont une quarantaine d’année mais sont toujours aussi percutants et les solos de sax ténor sont une bénédiction. Iggy Pop continue de s’agiter sur scène, prend des poses sexuelles et s’envole dans une foule en délire. Son vieux roadie de “Jacques” grimace au coin et saute avec lui. Un grand foutoir de jeunesse pour un soixantenaire qui pète la forme. Oubliez Actimel, prenez de la drogue les enfants. Night ThemeBeyond The Law et I Got A Right suivent, percutent la fosse de toute part. Le show est d’une énergie rare. Pas le temps de respirer, le riff de I Wanna Be Your Dog explose le Casino de Paris. Ce riff a l’air sympa comme ça quand on l’écoute à la maison, mais quand il te prend en live, c’est d’une violence ! Dieu que ce riff est magique. Le show peut s’arrêter là, aucun problème, on en aura eu pour notre invitation ! Iggy Pop propose aux jeunes de l’assemblée de s’ouvrir les veines avec Open Up and Bleed. Ce dernier titre et puis s’en va.

Pour mieux revenir en rappel sur Penetration et No Fun. Ok, les Messieurs ne nous lachent pas si facilement. Tant mieux. Que c’est bon d’entendre ces vieux classiques ! Encore une fois, Iggy Pop demande au public de lancer un “riot”. La foule en délire reprend son bon tube solo de The Passenger et l’indémodable Louie Louie. Des “Singin’ la la la la la-la-la la” puis des “Oh, Louie Louie, oh baby. Get her down low” plus tard dans une foule en extase et les lumières se rallument.

Le show est grand. Millimétré certainement, et alors ? Ces messieurs ont marqué une époque et continuent de le faire avec grande classe malgré les rhumatismes.

 

 

N.B. : Les deux premières photos sont de Philippe Mazzoni

 

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