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Brève de comptoir avec Alice

C’est une invitation au voyage italien. Alice a quitté son Nice natal pour mieux vivre en filature à Florence. Une ville de charme qui lui sied pas mal. Elle y a développé un site où elle y raconte ses découvertes aussi bien de la ville que dans la mode ou la beauté du pays : alidifirenze.fr. Passionnée par la culture locale, cette future maman se promène un peu partout avec son appareil photo en quête de nouvelles adresses florentines. Partez à la rencontre d’Alice à travers cette brève de comptoir en attendant de la rencontrer peut-être en vrai sur les bords de l’Arno.

C’est quoi ton Italie ?

L’Eldorado. Des gens qui parlent trop fort et qui sont de mauvaise foi comme moi, des discussions infinies sur la nourriture, une vie un peu au ralenti comparée à mes vieux standards parisiens et vraiment plus chaleureuse. Ce n’est pas Eurodisney hein, l’organisation locale demande beaucoup de flexibilité et le spécimen florentin est brut de décoffrage, mais je m’y retrouve.

C’est quoi ta mode ?

Beaucoup trop de couleurs, mes copines françaises sont outrées ! L’Italie c’est aussi une invitation à la féminité. A Florence le dimanche par exemple, il y a la sacro-sainte passeggiata, la balade vers 17h où l’on sort ses plus beaux atours pour aller manger une glace en famille. Côté style, c’est du sérieux et on pilote sa poussette en Sergio Rossi, pas en Stan Smith.

Mais ma mode préférée, ce sont les hommes ! La cinquantaine rayonnante, ils allient sans vergogne un pantalon velours couleur moutarde, avec une veste sur mesure à carreaux et des Persol jaune. Je tombe amoureuse à chaque fois.

C’est quoi ta beauté ?

Je suis heureuse et apparemment ça se lirait sur mon visage. Pour les jours où ça ne va pas, je me coiffe pour avoir l’air potable ou je mets un chapeau.

C’est quoi ton style de vie ?

L’Italie c’est avant tout des petits rituels, des rendez-vous qui organisent le quotidien. Un café au bar le matin chez les napolitains en bas du boulot, des pâtes chaque jour. Coté vie perso, des copains qui viennent diner sur ma terrasse (on met la barre haute côté cuisine avec mon amoureux italien), des dimanches passés à écumer les trattorias de Toscane pour élire la meilleure bistecca (je te l’ai dit, l’alimentation est un vrai fil rouge), des vacances en Sicile ou en Sardaigne.

C’est quoi ton groupe d’étude ?

Avec le blog je me refais une éducation sur des sujets de fond comme la fabrication du nougat dans le piémont, l’histoire de la vigne Sangiovese dans le Chianti, les techniques de restauration d’un Botticelli. Moi qui donnais toujours mon avis sur tout et n’importe quoi, maintenant je me tais, j’écoute, je note ! Je trouve ça génial d’avoir accès si facilement à autant d’histoires passionnantes, du coup je me fais un peu un devoir personnel de le partager.

C’est quoi ta fête ?

S’effondrer sur un transat rayé blanc et jaune après trop de vin blanc à midi sur une plage de Forte dei Marmi. Faire une sieste et remettre ça à l’apéro. Le vin blanc sera un Vermentino, colli di luni.

C’est quoi ta blague ?

Pour ceux qui me connaissent, être restée en Italie malgré tout.

C’est quoi ton Nice ?

Rien de superflu, que de l’essentiel. Un cubi de rosé dans le jardin de mes parents, un pan bagna dévoré sur la plage de la Mala avec ma copine Cécile, le packaging de l’huile d’olive Alziari, un brunch en famille au café marché, les antiquaires et les fleurs sur le cours Saleya, le théâtre du cours.

C’est quoi ton animal de compagnie ?

J’ai un corgi de 6 mois qui s’appelle Viola (rapport à l’équipe de foot locale ce qui compense le côté chic du chien de race). Au delà d’être hyper intelligente, elle est sublime.

C’est quoi ton café ?

J’ai beaucoup d’énergie naturellement. Encore plus si j’ai un fond musical de variété italienne des années 60. Si j’ai besoin de caféine, je suis devenue très exigente côté commande pour m’aligner au standard local. En effet, en Italie on ne plaisante pas avec la personnalisation du café, c’est sacré ! Mon caffè latte je le bois donc debout au bar dans une tasse transparente, le lait à part.

>> Retrouvez Alice sur alidifirenze.fr <<

Alidifirenze
“Mince, ai-je bien éteint le four ?”

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