C’est l’histoire d’un héros qui ne devait pas en être un, et d’une saga qui fait figure de bizarrerie ultime au sein du Hollywood de 2016. C’est l’histoire de Mad Max, et elle est brillamment racontée dans Univers Brûlant, un documentaire en deux parties, diffusé en mai sur Canal+ Cinéma.
Au tout départ, en 1979, il y a un film fauché, réalisé par un ancien infirmier australien avec devant la caméra un petit con bagarreur destiné à devenir une immense star porté par une trilogie culte (devenue une quadrilogie l’année dernière). Aujourd’hui, le simple nom de Max Rockatansky est synonyme de fureur, de moteur, de désert post apo, de démesure. Un documentaire intitulé Univers Brûlant revient sur ces films hors-normes, à l’occasion du 69ème Festival de Cannes, dont la Présidence du Jury sera assurée par George Miller.
Qu’y trouve-t-on ? Tout, absolument tout. Un décryptage visuel autant que thématique, assuré par des journalistes, artistes, créateurs comme Hideo Kojima, Leiji Matsumoto, Guillermo Del Toro, ou encore Noam Chomsky, et bien évidemment, le réalisateur himself. C’est la classe, et pas qu’un peu. Aborder des thèmes comme l’apocalypse ou la dystopie, c’est bien, convier un imaginaire pop pour transformer le documentaire en un pure objet de fascination cool, c’est mieux. Justice et 2080 sont sur la bande originale, et la réalisation, musclée, est assurée par le duo Jac & Johan. Bref, tout est là, et Univers Brûlant s’impose en tant qu’hommage, mais aussi en tant qu’objet précieux, à chérir, comme le témoignage d’une époque dans laquelle Fury Road fait peut-être office d’ultime tour de piste.
☛ Destruction et Civilisation, les deux parties du doc Univers Brûlant, seront diffusés le 10 et le 11 mai à 22h20 sur Canal+ Cinéma.
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