C’est un retour aux douceurs simples, aux mélodies gentillettes, emmené, doucement mais sûrement, vers des expérimentations musicales plus radicales chinées de-ci de-là.
On débute notre épopée avec Samarcande, petit duo Parisien composé de Adam Bessa et Claire Fontecave qui vient juste de naitre. On leur souhaite bonne chance mais nul doute que leur talent les aidera énormément.
On ne les présente plus, l’Impératrice se produira ce soir, le 13 octobre, à la Maroquinerie devant une salle comble.
Charles-Baptiste est un chanteur qui a du Pau (sa ville), car son album sort cette semaine (ce vendredi donc). Il aborde des sujets, dont le Tag Parfait pour ne citer queue, se passe au-dessus et en dessous de la sein-turlutte. C’est mignon, soyeux et parfois drôle.
Level & Tyson est un groupe venant d’Oslo, sortant leur deuxième album le 25 septembre dernier. On se laisse bercer par cette mélodie lancinante au piano et cette voix déchirée.
Slow Steve est un français exilé à Berlin qui nous livre un assemblage de boites à rythmes accompagné de longues nappes au synthé. Son Bandcamp est rempli de petits bijoux.
Chez Mensch, on est généreux. En effet, leur premier EP sorti il y a maintenant 3 ans, est gracieusement donné sur leur site. Leur nouvel album contenant ce morceau, lui vient de sortir sous le doux nom de TARIFA. Pourquoi s’en priver, c’est ça qu’on appelle de l’easy listening ?
Les australiens de Raindrop c’est un peu l’hommage aux balades dominicales en forêt à la recherche de lutins sous champignons.
Les anglais de Psychemagik déterrent cette pépite de 1973 dans cet edit de 2013 (oui, je sais, c’est une vieillerie sic) et la modernise sans détruire son essence. En passant leur dernier EP Mink & Shoes s’écoute aussi merveilleusement bien.
On peut transformer l’essai en passant par une pub Schweppes. Les hollandais de WEVAL nous le prouvent avec Gimme Some extrait de leur EP sorti en 2014 Easier. Leur dernier EP de 2015 est également très bon avec le morceau Grow Up qui vaut également son pesant de cacahuète au bar. What else ?
Another Green World n’est pas un album de Brian Eno (quoique), mais le nom du groupe, que dis-je, de l’homme synthé Alec West qui mène la synth-pop en provenance de Memphis.
L’Australie bombe le torse et elle a raison quand on voit la qualité de ses artistes. Surahn nous montre qu’il en a sous le pied et nous lâche un morceaux qui n’aurait pas détonné il y a 40 ans.
Nυɱєɱ est un joli nom derrière qui se cache Amanda Lima, une jeune inconnue plus si inconnue du coup, qui signe une balade aux sonorités simples mais entêtantes.
AM & Shawn Lee, c’est très compliqué : c’est AM le musicien qui a joué pour AIR, Charlotte Gainsbourg, Thievery Corporation, Caetano Veloso, ou Josh Rouse, et c’est, roulement de tambour, Shawn Lee, ici songwriter, mais qui est aussi un producteur réputé aux multiples talents. Leur collaboration a donné naissance déjà à cinq album depuis 2011.
Le français Fhin a eu la fhinesse de reprendre Breathe, sûrement à force de trainer dans les aéroport français où il est sur représenté. Ça mange pas de pain mais ça rafraîchi quand même sacrement ce morceau culte.
Anciennement chez HRDVSION, le canadien Nathan Jonson signe ici un nouveau pas dans son univers musical. À ne pas manquer.
Chicago nous pond-là une très belle perle (sûrement celle de cette sélection). Entre tribalité et sons électronique, Gilligan Moss est un bel émerveillement qui nous est offert.
Le grand Jesper Ryom nous emballe toujours autant dans ses délires electro-jazzistes et on ne s’en lasse pas.
Là, c’est un peu la petite découverte synthé qui m’a emballée. On est dans la balade intersidérale et sidérante au synthé décomplexé par un duo Parisien, Super 未来 (Futur) encore mystérieux qui nous a livré ici juste une démo très prometteuse.
Petit voyage dans le temps en 2013 avec ce petit passage électro de YOU MAN et son birdcage. Je vous laisse chercher leur clip qui a la grande originalité de n’être qu’un assemblage de vidéo d’archive.
Mick Brundstatt est inconnu. Aucun indice. Une electro expérimental un peu à la PC Music. Ça se laisse découvrir. Si vous aimez ce genre. Faites le savoir, on pourrait consacré un article entier à ces défricheurs de la musique électro.
On en arrive à la fin de cette sélection avec un moscovite, Pixelord, Computer Graphics ayant beaucoup plus dans la précédente sélection un retour à la scène russe ne pouvait qu’être bonne. Un morceau à la croisée entre Gessaffelstein et Danger. À éviter si on est déjà en panique.