Né dans les 90’s, Laurent en a développé un réel éclectisme musical. Après un long passif de screamer en chemise déchirée, au sein de différentes formations, il fonde Pales, allié de Yan. En fin d’année 2017, Pales a dévoilé son premier EP Clandestine Love, co-produit par Lamson Nguyen, ami du groupe, l’ADN y fait référence à la bande à Newcombe, les frères Gallagher et autres Stone Roses, de Ty Segall à la scène australienne où les King Gizzard sont rois. Si les 90’s les ont particulièrement inspirées, dans un premier temps, avec l’effervescence de cette décennie qui s’en dégageait, le second EP marque une rupture pour le groupe. Pales a souhaité prendre le temps et propose un EP bien plus abouti.
Les influences 70’s sont assumées et ressenties dès la première écoute. On inspire et on admire le paysage coloré, que nous voyons défiler. Si certaines influences comme Brian Jonestown Massacre sont encore présentes, d’autres plus anciennes telles que T. Rex, David Bowie, ou encore Elliott Smith pour la voix et la composition apparaissent. Ces nouveaux venus sont également dus à une rencontre : Gabriel Auguste. Le disque a été enregistré dans le studio du chanteur et compositeur parisien. Gabriel Auguste a également travaillé avec le groupe sur les arrangements et le mixage de l’EP.
Exit les riffs et la fougue du début. Pales pour ce nouvel EP apporte une facette plus lumineuse et mélodique que précédemment. Cela passe par l’arrivée d’une guitare acoustique, mais également par la présence plus importante du piano et du synthé, proche de l’univers de ses contemporains Andy Shauf et Mild High Club. Le rapport basse / batterie repensé et donne la nouvelle direction que prend le groupe.
Si A’s Dreams regarde dans le passé côté influence, le second disque de Pales est bel est bien ancré dans la société contemporaine dans laquelle nous vivons.
