Inspiré par un documentaire animalier qu’il a vu enfant, le photographe parisien Jonathan Jimenez, surnommé Jonk, parcourt le monde à la recherche de structures artificielles abandonnées et récupérées par la nature. Une jungle envahissant un théâtre délabré à Cuba, des racines encerclant un vieux manoir à Taïwan ou un jardin sauvage poussant dans une ancienne serre en Belgique. Reflet de sa conscience écologique, les photographies de Jonk montrent et démontrer que dans la lutte de pouvoir entre l’homme et la nature, la nature l’emporte toujours.
Selon Jonk, juxtaposer cette architecture affaiblie et cette flore florissante raconte une histoire complète. Les images capturent des moments spécifiques dans le temps et font allusion au passé comme allusion à un avenir inévitable. “Cette série raconte également l’histoire de la progression de la Nature”, a-t-il déclaré dans un communiqué, “de l’infiltration dans des lieux abandonnés, jusqu’au moment où Elle grandit en eux, jusqu’à leur effondrement. L’enterrement vient ensuite avec la disparition de toutes les traces de l’homme.” Comme il s’explique sur ton site, Jonk conclut avec une déclaration de Léo Ferré : “Avec le temps, tout va”. Alors, quand la Nature et le Temps auront repris ce que l’homme abandonne, que restera-t-il de notre civilisation ?
Tout au long de sa carrière, le photographe a visité plus de 1 000 structures abandonnées dans 50 pays sur quatre continents différents. Et la série Naturalia: Chronicle of Contemporary Ruins déjà publié rencontre un tel succès qu’elle verra un second volume bientôt. Vous pouvez voir quelques photos de cette série à la suite. Certaines devaient être exposées au musée André Planson à La-Ferté-sous-Jouarre jusqu’au 1er mars 2020, d’autres expositions seront prévues cette année normalement, espérons le. Pour voir plus de photographies de ruines urbaines de Jonk et suivre ses voyages, servez-vous sur Instagram.