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27 moments qu’il fallait vivre à la Route du Rock 2017

27 ans et toutes ses dents. Durant cette 27e édition estivale, la Route du Rock a pris un malin plaisir à saborder la fameuse malédiction du Forever 27 Club. Droit comme un rock, la route fut plaisante comme à son habitude. Découvrez 27 moments qui ont fêté comme il se doit cet anniversaire pas comme les autres.

Ce moment de grâce offert par Andy Shauf


Qu’il faisait chaud dans cette Nouvelle Vague. Il faut croire que tout le monde s’était donné rendez-vous pour ne pas louper, sous aucun prétexte, cette première grande soirée de la Route du Rock. Certainement venu pour Andy Shauf. À raison. Même si son troisième album s’appelle “The Party”, le garçon n’est pas du genre à faire la fête sur scène. Pourtant le “magicien” a su lancer les festivités avec grâce. Ces magnifique balades pop intemporelles résonnent encore et encore.

Ce moment quand Allah-Las fait résonner les premières guitares


En seulement deux-trois mélodies de guitares, Allah-Las confirme qu’il est bien le groupe idéal à écouter l’été, face à l’océan, le soleil au zénith. Parfait au moment de la Route du Rock, encore plus pour prolonger notre été indien. Avec leur son west coast chaleureux et leurs mélodies lumineuses, les Américains nous ramènent vers une Californie sixties fantasmée et se placent en dignes héritiers de Love et des Byrds. Leur troisième album Calico Review, paru l’année dernière, confirme une nouvelle fois tout le talent de ces anciens disquaires d’Amoeba pour écrire des classiques absolus aux guitares carillonnantes et aux rythmes indolents. Ne cherchez plus, Allah-Las est le remède idéal au “Summertime Blues.”

Ce moment quand Sam France de Foxygen applaudit d’entrée de jeu cette 27e Route du Rock


Premier concert du Fort de Saint-Père pour ma part, Foxygen aura été l’agréable surprise de cette Route du Rock. L’impression de les avoir perdu avec la sortie de leur précédent album …And Star Power. Oubliées la grandiloquence et la surabondance de mélodies décousus, avec leur nouvel album Hang, Foxygen s’accroche a cet espoir que leur génie n’était pas perdu. Peu de groupes ont le talent de se renouveler constamment. Foxygen fait partie de ceux-là. Toujours aussi ambitieux et surtout sans outrepasser toutes leurs excentricités si séduisantes. Un moment de live qui nous aura permis de nous réconcilier dans la plus grande des douceurs. Qu’on a applaudit chaleureusement des deux mains.

Ce moment quand Car Seat Heardrest remet les choses dans son contexte

Certain voulait voir surtout la grande PJ Harvey. Ils n’ont pas été déçu. Personnellement, ma curiosité portait plus du côté de Car Seat Heardrest. Véritable stakhanoviste de l’indie-rock, le jeune prodige multi-instrumentiste Will Toledo a écrit pas moins d’une dizaine d’albums en 5 ans. Mais c’est avec la parution du magnifique Teens Of Denial l’année dernière que Car Seat Headrest a enfin accédé à une reconnaissance méritée. Autant influencé par Pavement que par Yo La Tengo, le quatuor de Seattle pratique un rock adolescent terriblement attachant. Et en live, ils remettent clairement les choses dans leur contexte. Pas trouvé mieux dans cette édition question rock indé à tendance lo-fi. La preuve en vidéo.

Ce moment Car Seat Heardrest

Ce grand moment où Idles nous a mis une bonne claque


Avec un premier album intitulé Brutalism, on se doute que Idles n’allait pas faire dans la dentelle. Pourtant la claque qu’ils nous ont mis a été une des grandes surprises de cette Route du Rock. Alors que le concert n’a même pas encore commencé, on est déjà impressionné par l’envie débordante de Joe Talbot d’y découdre. Comme un lion en cage, celui qui est à l’origine de cette nouvelle histoire du rock anglais (avec le bassiste Adam Devonshire) donne le ton. Traversant de long en large sa scène. Prédisposant sa foule d’un soir. Ils ont l’air sympa comme ça, mais quand ils vous chopent, ils ne vous lâchent plus. Ces Teddy Riner du rock made in Bristol.

Si le punk était mort, on peut compter sur ces cinq gaillards pour le ressusciter avec leurs morceaux intenses et rageurs qui claquent l’auditeur frontalement. Mur de guitares et chant hargneux, rythmiques explosives et humour (noir) anglais, Idles a trouvé une formule imparable. À vivre en live assurément. Certainement l’une des plus belles découvertes de 2017. La grosse révélation de cette Route du Rock !

Ce moment de fête

Ce moment quand John Dwyer et sa bande de Thee Oh Sees démontrent qu’ils sont bel et bien les plus grands des patrons


Année après année, John Dwyer ne cesse de le confirmer. Lui et son Thee Oh Sees sont bien les grands patrons de la scène garage. Si tous les regards sont aujourd’hui dirigés vers Ty Segall, à raison, n’oublions pas que tout ça, c’est grâce à John Dwyer quand même qu’on le doit. Il est une des figures essentielles et un acteur incontournable de l’explosion de cette scène avec ses concerts incandescents et ses albums furieux (presque une vingtaine, sans compter ses multiples projets parallèles). Et ce n’est pas le dernier Orc qui pourra dire le contraire. En live, simplement deux batteries explosives, une basse et une guitare branchées sur des amplis poussés à 11. Comme à chaque fois, le rendez-vous est donné directement dans la fosse. Et cette belle histoire dure depuis 1997 !

Ce moment avec Le Comte

Le rendez-vous était donné avant son concert à la plage Arte. Il faisait beau et chaud. Juste une petite averse qui aurait pu causer une petite frayeur à Christophe. Il en faudra finalement bien plus pour le faire descendre de son petit nuage. Forcément, pour ce grand fan de la Route du Rock, jouer sur cette scène, c’est quand même quelque chose. Entre inspiration, musique et souvenir du festival, Christophe nous parle à coeur ouvert.

Ce moment où Le Comte nous a fait rêver à la plage

Le Comte, c’est comme si le charmeur de serpents avait troqué sa flûte contre un synthé modulaire. Véritable laborantin et passionné d’expérimentations sonores, l’électro-musicien a publié son premier EP Chaleur et Mouvement l’année dernière. Depuis, il est difficile de redescendre de ce petit nuage. Son ambiant onirique toujours en évolution, aux boucles aériennes et éthérées, évoque autant les pionniers de la Kosmische Music que le duo culte Boards Of Canada. Et à l’heure de la sieste sur la plage, il nous aura bien fait rêver les yeux grands ouverts. Hypnotisés comme des lézards au soleil.

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