À l’occasion de l’anniversaire de la CIA, le Time nous apprend de la glorieuse agence de renseignement américain n’a pas toujours connu que des histoires prestigieuses. Une fois, certains agents ont imaginé fabriquer des chats-espions pour écouter les conversations secrètes des Russes dans leur ambassade de Washington…
Mercredi dernier marqua le 70e anniversaire de la signature par le Président américain Harry S. Truman du ‘National Security Act of 1947‘. À l’époque cet acte fondateur permit la création de la CIA et une grande partie de la bureaucratie nationale de sécurité nationale. L’agence centrale de renseignement est de loin l’une des agences de renseignement les plus connues des États-Unis. Et surtout la plus populaire pour son grand nombre “d’apparition” au cinéma et à la TV. Grâce à ses fameux espions notamment et aussi pour la plupart des opérations clandestines effectuées hors du sol américain. La CIA est célèbre pour avoir creusé un tunnel de plus de 400 mètres de long sous le mur de Berlin pour espionner les communications soviétiques ou encore pour avoir participé au coup d’état de 1973 au Chili, qui a entraîné la mise en place du régime d’Augusto Pinochet.
La CIA connu des moments moins glorieux, voire bizarre, dans son histoire. Comme cette fois au milieu des années 60, en pleine Guerre Froide, où l’agence de renseignement a étudié les possibilités qu’un chat puisse espionner des conversations privées russes. Les agents de la CIA avaient remarqué que les félins avaient tendance à errer dans les lieux sans attirer l’attention des gardiens. Du coup, la CIA lança l’opération “Acoustic Kitty” : fabriquer des sortes de chat-espions en leur implantant des outils d’écoute, avant de les relâcher dans des zones stratégiques afin qu’ils puissent enregistrer toutes les conversations aux alentours. La CIA ayant même pensé à tout, même imaginé installer émetteur dans leur cage thoracique et utiliser leur queue comme antenne de transmission… Plusieurs opérations chirurgicales étaient nécessaires pour implanter tous ces différents gadgets, pour un coût total de plusieurs millions de dollars. Au global ce fut plutôt un échec…
Par exemple, pour sa première mission, le premier chat-espion fut relâché dans un jardin public près de l’ambassade de Russie à Washington, comme le relate Victor Marchetti, un ancien agent de la CIA, dans le livre The Wizards of Langley. Malheureusement, le chat se fit écraser par un taxi… Tu parles d’une bonne idée…
Vous pouvez en apprendre plus sur cette opération “Acoustic Kitty” dans cette vidéo du Time :