Rendez-vous incontournable aussi bien pour les amoureux que les professionnels de la musique, le MaMA se déroulera les 12, 13 et 14 octobre dans le quartier Pigalle – Montmartre. Des conventions en journée mais surtout des concerts du soir, découvrez notre petite sélection d’évènements qu’il ne faudrait pas louper.
Cette année encore, l’évènement MaMA s’empare des quartiers parisiens de Pigalle et Montmartre du mercredi 12 au vendredi 14 octobre 2016. Et plutôt que de passer en revue les 120 concerts prévus, parce que oui, il y en a beaucoup au MaMA, nous avons réalisé une petite sélection des évènements à ne pas manquer. Par contre, il faudra faire des choix aussi de votre côté, certains concerts se croisent. En même temps, c’est la beauté de ce festival que vous composez vous même selon où vous êtes dans le quartier et selon votre humeur surtout.
Parce que le MaMA se déroule aussi bien à La Cigale, à La Boule Noire, au Divan du Monde, à La Machine du Moulin Rouge, au Bus Palladium… Une douzaine de salles très proches les unes des autres, pour se balader de concerts en concerts, enchainer les découvertes et claques musicales ! Un beau mélange d’artistes français, internationaux, connus, pas connus, rock, pop, électro, folk, hip hop, et à peu près tout le reste
Pour le reste, toute la programmation se retrouve sur mamafestival.com et la billetterie pas très loin non plus.
Avant de commencer cette sélection, on se met dans l’ambiance et on se réveille avec le teaser du MaMA Event. N’hésitez pas à vous rendre tout en bas de l’article pour écouter la playlist en même temps.
Rendez-vous Mercredi 12 octobre avec Biga*Ranx, Nusky & Vaati, Part-Time Friends, Fishbach et Marvin Jouno
GASPARD ROYAN – Après avoir posé les bases d’un rock’n’roll vintage et élégant, le french crooner enclenche la seconde avec un album aux sonorités Northern Soul et Edwyn Collins aux manettes. Pont jeté entre l’ère des Kinks et celle des Smiths, Gaspard Royant est donc un anachronisme ambulant. Il serait réducteur de ne le voir qu’en amateur éclairé des années 1960 même s’il se dégage de lui un certain dandysme propre à cette époque. Et s’il tire quelques enseignements du passé, c’est pour mieux les conjuguer avec une énergie ultra contemporaine. Et puisque le rock est intemporel, désolé, ces quatre lettres-là sont encore celles qui résument le mieux la chose, Gaspard Royant puise dans cette musique un dynamisme vital et communicatif. Un mélange de saveurs éternelles qui procure joie et envie de danser (de transpirer aussi).
☞ Gaspard Royan à voir à la Cigale de 19h15 à 20h
PART-TIME FRIENDS – C’est un rayon de soleil sur une pop qui voit loin, au-delà des clivages et des effets de manche. À 27 et 25 ans, Pauline et Florent ont tout compris à l’art de tisser d’impeccables ritournelles, d’assembler couplets qui rebondissent et refrains qui font mouche. Ces deux-là se sont rencontrés sur les bancs d’une école de communication aixoise : sept ans plus tard, ils posent avec ce premier album les bases de mélodies très personnelles, ludiques et toujours saillantes. Tour à tour aérienne, acoustique et abrasive, exotique et légère ou immédiate et sans contraintes, le premier album de Part Time Friends “Fingers Crossed” met en lumière un groupe qui a plus d’une facette et d’une corde à son arc, et à qui on prédit déjà un brillant avenir.
☞ Part-Time Friends à voir au Bus Palladium de 20h30 – 21h15
MARVIN JOUNO – Grande découverte du printemps, Marvin est de retour sur scène et il serait fort dommage de le louper. Son premier album « Intérieur Nuit » allie modernité des productions à l’anglaise avec un style d’écriture utilisant le français d’une manière très mélodique, presque joueuse. Sans se départir de l’ambition textuelle propre à sa langue. Quelque chose qui n’a jamais été réalisé jusque là, et qui demande un talent d’équilibriste à l’auteur – qu’il est avant tout. Scénariste de sa propre vie dans ses textes, Marvin Jouno élabore son univers musical avec soin.
☞ Marvin Jouno à voir au Bus Palladium de 21h45 à 22h30
BIGA*RANX – Avec trois albums à son actif, une apparition remarquée au Petit Journal, un Olympia, une Cigale et un Bataclan complets et plus de 500 dates en France et en Europe (Solidays, Printemps de Bourges, Dour Festival…), Biga*Ranx, le petit prodige du ragga-dub français, repart sur les routes pour sa tournée 2016.
Définitivement inclassable, il mixe avec brio toutes les musiques qu’il affectionne créant ainsi son propre univers à l’énergie débordante. Un nouveau style entre reggae et hip-hop ambiant, le rub-a-lounge selon Biga*Ranx.
☞ Biga*Ranx à voir à La Cigale de 21h45 à 22h30
JESSE MAC CORMACK – Depuis trois ans, l’auteur-compositeur, musicien et réalisateur Jesse Mac Cormack a collaboré avec plusieurs artistes de la scène musicale montréalaise, dont Emilie & Ogden, Mélanie Boulay et Rosie Valland. Dans son premier EP, Music For The Soul, il livre un son très personnel. Les performances de Jesse sont touchantes, minimalistes et parfois teintées de textures électroniques. De sa voix langoureuse, il raconte son parcours avec une émotion brute, qui vous plonge dans un calme doux-amer. La musique de Jesse Mac Cormack agit comme un douloureux remède.
☞ Jesse Mac Cormack à voir au 3 Baudets de 22h15 à 23h
FISCHBACH – Né de manière très autarcique, le projet de Fishbach est un carrefour singulier qui confronte des climats à la Christophe période Jean-Michel Jarre aux rythmiques de la variété post-new wave des années 80, la nervosité de La Femme aux ambiguïtés de Garbage, la force brute de Daniel Johnston et les séductions limpides de Eurythmics … Un ovni, calmement hors du temps et hors de toute frontière de genre.
☞ Fischbach à voir à La Machine du Moulin Rouge de 22h30 à 23h
KEEP DANCING INC c’est Charles, Louis et Joseph et leurs copains qui donnent des coups de main. Louis a 19 ans, et Charles et Joseph en ont un de plus. Ils aiment bien le surf rock, la cold wave, le punk et la synth pop. Avec leurs synthés, leurs boîtes à rythmes et leurs guitares, ils mélangent tout ça pour donner du cold zouk : c’est chouette, et même que les gens dansent avec entrain à leurs concerts. Ça fait bientôt un an qu’ils mènent une incroyable double vie : étudiants le jour et kiffeurs de cold zouk la nuit. Ils sont si forts. Oh ouais.
☞ Keep Dancing Inc à voir au Bus Palladium de 23h à 23h45
NUSKY & VAATI, c’est l’histoire de l’alchimie parfaite entre MC et beatmaker, de la rencontre entre mélodies entêtantes et productions raffinées. Malgré des escapades en solo ou en groupe chacun de leur côté, les deux comparses ont déjà sortis deux projets en commun (Lecce et SWUH) qui ont affirmé une identité artistique singulière et assumée. Indéfinissables, ils ont impressionné sur la scène des inRocks labs il y a quelques jours, comme une grosse envie de les revoir à nouveau.
☞ Nusky & Vaati à voir à la Machine du Moulin Rouge de 23h30 à 00h15
Rendez-vous Jeudi 13 octobre avec Jacques, Cléa Vincent, The Dizzy Brains, Woodie Smalls et Mt. Wolf
THE DIZZY BRAINS – Fondé en 2011 par 2 frères, Eddy au chant et Mahefa à la basse, ce quatuor joue un rock garage qui a séduit les Trans Musicales. Tout se passe à Tananarive, capitale de l’île de Madagascar, un des pays les plus pauvres, corrompus et dangereux du monde. Ces gueules d’amour de 20 ans et quelques transcendent leur quotidien sur fond de guitares déchainées à faire rougir leurs contemporains occidentaux. Avec The Dizzy Brains, l’esprit rock reprend ici tout son sens !
☞ The Dizzy Brains à voir à La Boule Noire de 21h15 à 22h
MT. WOLF – Après avoir affolé les prescripteurs en tout genre avec leurs toutes premières sorties entrées directement dans le top Hype Machine et un EP sorti en février dernier dans le monde, Mt. Wolf nous arrive enfin avec un 1er album cet automne. Resserré en trio – Sebastien Fox (guitare, chant), Stevie McMinn (guitare) et Alex Mitchel (batterie) – le groupe n’a rien perdu de ce qui le caractérise à savoir marier et superposer les sons électroniques et acoustiques avec brio, ce qui lui vaut le privilège d’être comparé à London Grammar, Mogwai, Explosions in the Sky ou encore Sigur Ross. Avec un live tout à la fois clivant et rassembleur assorti de textes qui parlent aussi bien de détérioration physique que de rajeunissement, le groupe poursuit son ascension vers le succès et la reconnaissance en entrant dans une nouvelle phase qui s’annonce passionnante.
☞ Mt. Wolf à voir au Bus Palladium de 21h25 à 22h10
BIRDY NAM NAM – Après 4 albums et plus de 10 ans d’aventures turbulentes, Birdy Nam Nam n’a pas perdu de son ardeur, animé par une envie: faire danser les foules. DANCE OR DIE leur nouvel opus, est donc dédié au dancefloor, celui qui colle, sur lequel plane l’ombre d’une révolte rageuse, déjà annoncé sur Defiant Order et Manual for Successful Rioting.Dansant, transpirant, sensuel, Lil’ Mike, Crazy B et Dj Need offrent sur cet album des sonorités plus solaires. Le trio emblématique de l’électro française se réinvente une nouvelle fois en se libérant de toute charge avec la volonté de toucher un public plus large et de déverrouiller les corps les plus récalcitrants.
☞ Birdy Nam Nam à voir à La Cigale de 21h45 à 22h30
BATUK – Batuk nous offre une house exquise, l’itération lusophone de Manteiga, au rythme régulier et obsédant des beats de Manyelo, et Mathambo. Les amoureux du beat, les fanatiques de la transe, les obsédés de bourdonnements électroniques, les aficionados de la house music made in africa peuvent se réjouir et dès à présent ajouter BATUK à leurs playlists, le groupe s’annonce comme l’un des noms qui fera bouger la scène house de demain. Il ne vous reste plus qu’à fermer les yeux, et à vous laisser porter par le rythme.
☞ Batuk à voir au Centre FGO – Barbara de 22h à 22h45
CHOCOLATE GENIUS – Né au Panama, californien d’adoption, c’est à New York, au contact d’esprits indépendants (Marc Ribot, Cibo Matto etc.) qu’il a pu se métamorphoser en créateur souverain et élaborer la formule secrète d’un songwriting subtilement universel, ni blanc ni noir, conçu à distance des bourbiers du folklore comme des mirages de la mode. Un songwriting qui saurait rassembler dans ses fibres les multiples composantes de l’identité américaine. Ces dernières années, Chocolate Genius s’est beaucoup illustré dans les domaines du sound design et des musiques de film ou pour le théâtre ; il a aussi vécu une expérience intense en intégrant en 2006 la caravane du Seeger Sessions Tour de Bruce Springsteen. C’est sans doute là, entre ces deux pôles apparemment éloignés, entre l’aventure sonore et l’écriture traditionnelle, entre la pure recherche plastique et l’exploration des tréfonds de l’âme humaine,que se niche la beauté si peu banale de Swansongs. Et quelque chose nous dit que, pour Chocolate Genius, cet équilibre ne marque pas seulement un magnifique achèvement, mais aussi une forme de renaissance riche en promesses.
☞ Chocolate Genius à voir au 3 Baudets de 22h15 à 23h
CLÉA VINCENT – Faussement naïves, les mélodies attrape-coeur de Cléa Vincent se révèlent d’une honnêteté déconcertante. Toujours directe et spontanée, cette trentenaire parisienne perpétue la tradition de la variété française, école Michel Berger. Interprétées principalement au piano, ses chansons, légères en apparence, se montrent vite aussi entêtante qu’addictives. A cette orchestration minimaliste et solaire, Cléa Vincent ajoute une discrète touche d’électronique qui finit de charmer son auditoire. Une occasion parfaite de visiter son album Château perdu qui sortira le 7 octobre.
☞ Cléa Vincent à voir à Madame Arthur de 22h45 à 23h15
DBFC Emmené par le natif de Manchester David Shaw et le parisien Dombrance, DBFC se définit comme un club plutôt qu’un groupe. Aux côtés du duo de producteurs, on retrouve le batteur Guillaume Rossel et le bassiste Victor Paillet. Découverts l’été dernier via le label défricheur Her Majesty’s Ship, leur couleur résulte d’influences multiples allant de la scène électronique européenne à la culture club de l’Angleterre des 90s. ‘Autonomic’ sort du sillage pop de ‘Get It All’ pour prendre une direction plus dansante, et nous embarquer dans un univers électronique et psychédélique, très addictif. Un chant, un simple synthé et une boîte à rythme pour exprimer une vision fantasmée du club idéal. L’incursion dans la nuit se poursuit avec le Mod Vision Mix, déclinaison martiale du morceau original, dans laquelle Dombrance et David Shaw laissent s’exprimer leurs influences techno kraftwerk-iennes.
☞ DBFC à voir au Centre FGO – Barbara de 23h15 à 00h
WOODIE SMALLS – Avec son premier single ‘Champion Sound’, à seulement 19 ans, Woodie Smalls aka Woods a commencé à attirer l’attention des radios. Originaire de Sint-Niklaas en Belgique,il prend le micro pour la première fois à l’âge de 9 ans puis passera les années suivantes en studio. En 2015, il sort sa première release officielle : ‘Soft Parade’. Déjà playlisté sur les radios Studio Brussel et MNM,Woods à été choisi parmi les « Encore Freshmen » en Hollande (meilleurs artistes émergents).
☞ Woodie Smalls à voir au Backstage By The Mill de 00h15 à 1h
JEAN TONIQUE – Jean Tonique n’a pas connu le funk des 70’s, pourtant ce jeune français influencé par ces sonorités de la génération passée les travaille en y apportant un grain propre à son oeuvre. Devenu maître dans l’art du remix, il démontre son talent en apposant sa patte sur des morceaux de Lana Del Rey, OutKast, The Kooks et beaucoup d’autres. Après un premier EP, The Look In Your Eyes en 2013, ses multiples influences et son énergie lui ouvrent les portes de nombreux clubs à travers l’Europe. C’est alors Yuksek qui le prend sous son aile par la suite qui nous fait danser encore.
☞ Jean Tonique à voir à la Machine du Moulin Rouge de 00h30 à 1h45
JACQUES – Lors des conférences TEDx, ce jeune artiste a raconté son parcours pas banal d’alsacien monté à la capitale pour faire de la musique. Co-fondateur du collectif Pain Surprises, qui a permis de découvrir Jabberwocky ou Grand Soleil, il ne se contente pas de t’inviter aux fêtes généreuses qui ont fait bougé Paris depuis 2011 : il les anime aussi. Jacques, calvitie volontaire sur le haut du crâne, a lancé son mot d’ordre musical avec son EP Tout Est Magnifique, sorti sur le label du collectif. La musique électronique, faite entre autres de bruits du quotidien, est à l’image de la démarche de touche-à-tout de son auteur, qui prend un malin plaisir à danser sur les normes.
☞ Jacques à voir à la Machine du Moulin Rouge de 1h à 2h15
JOACHIM PASTOR – Bien que Joachim ne trouve pas les mots pour décrire sa musique, on peut dire que sa musique est un mélange de mélodie et de techno groovante, mais une chose est sûre : il a son propre style. Depuis quelques années, il commence à jouer dans le monde entier, dans des endroits légendaires tels que le Watergate a Berlin ou le Rex club à Paris ; aux cotés de ses artistes favoris comme Kollektiv Turmstrasse, Rodriguez jr, Stephan Bodzin ou encore Sébastien Léger.
☞ Joachim Pastor à voir à la Machine du Moulin Rouge de 2h30 à 4h
Rendez-vous Vendredi 14 octobre avec Christophe, Pogo Car Crash Control, Buvette, La Fine Équipe, Talisco et Grèn Sémé.
AXEL FLÓVENT est un musicien tout droit venu du village de pêcheurs Húsavík en Islande. Sa musique pourrait être décrite comme de la folk moderne. Essentiellement acoustique, sa musique est tout de même teintée par d’autres formes de musique cille l’indie rock, la pop et les musiques électroniques.cheapdissertations.com A la manière des chanteurs folk actuels, Axel écrit et enregistre ses propres chansons lui même dont bon nombre sont disponibles sur le net, à vous de chercher.
☞ Axel Flóvent à voir au Petit Moulin de 19h45 à 20h30
POGO CAR CRASH CONTROL – Originaires de la banlieue de Paris, les 4 jeunes gens de Pogo Car Crash Control distillent une musique puissante, chantée en français, et aussi abrasive que Refused, Nirvana ou encore Mudhoney. Pogo Car Crash Control c’est séminal et ça prend à la gorge comme un lascar pourrait le faire un samedi soir dans une rue sombre de Villeparisis. Les membres du groupe sont au bord de l’agonie à chaque fin de concert.
☞ Pogo Car Crash Control à voir à La Boule Noire de 19h50 à 20h30
LA FINE ÉQUIPE – Composée de quatre beatmakers (Oogo, Chomsky, Mr,Gib et Blanka), La Fine Equipe se place sous les projecteurs de la scène électronique française dès 2008 avec l’album Fantastic Planet, puis en enchaînant avec les 3 volets de La Boulangerie. La combinaison de leurs personnalités musicales uniques crée un univers qui leur est propre tandis que chacun poursuit le développement de ses projets respectifs. Dignes représentants d’une nouvelle scène électronique française symbolisée par l’expansion du label indépendant Nowadays Records, ils remportent le prix Deezer/Adami en 2015 et enchainent de nombreux festivals reconnus (Dour, Les Vieilles Charrues, les Francofolies, Couleur Café, etc..). Ils sont actuellement en studio pour préparer un nouvel opus !
☞ Christophe à voir à La Cigale de 20h15 à 21h
SAMBA DE LA MUERTE est le projet d’Adrien Leprêtre. Musicien que l’on connait déjà puisqu’il évolue depuis quelques années sur scène dans les groupes Concrete Knives et Kuage. Après 3 EP’s, son premier album Colors produit et enregistré par ses soins nous présente 11 titres aux multiples facettes. À l’image des influences de l’artiste, il nous transporte dans un voyage entre pop indie, musique électronique & afrobeat, autant de couleurs qui justifie son titre.
☞ Samba de la Muerte à voir au Divan du Monde de 20h45 et 21h30
BUVETTE – Sa musique est avant tout épique. Et fait danser aussi bien l’esprit que le corps, chaque chanson étant à la fois une comptine intime et un hymne propice à entrer en transe. Sous les nappes et les cliquetis, tout se réinvente à chaque fois avec Buvette. Et on voudrait en dire tant et plus et même y mettre un peu d’emphase tellement ce nouvel album nous a charmé. Derrière des claviers empreints d’une toujours (fausse) naïveté, il y a du Eno (versant kraut-pop) et parfois même du Arthur Russel – cette rencontre entre les instruments acoustiques (ici, la flûte, l’harmonium ou encore la guitare) et la house, et disons même un disco plutôt affirmé – qui se répandent en merveilleuse influence tout au long des huit titres qui composent Palapa Lupita, enregistré sur les routes de l’Inde, du Mexique et de la Suisse, et sorti le 20 mars sur Rowboat Records. Si à chaque réinvention le résultat est aussi bon et encore meilleur, on ne peut juste souhaiter à Cédric Streuli aka Buvette de ne jamais cesser de se réinventer.
☞ Buvette à voir au Bus Palladium de 21h15 à 22h
CHRISTOPHE a esquissé d’une main de maître un 13ème album studio, fruit de plus de 50 ans de carrière. Un opus d’une fulgurante modernité imaginé par Christophe, épaulé de Christophe Van Huffel, où sa voix cristalline revient au premier plan grâce à la virtuosité de la jeune génération représentée par Maxime Le Guil à la co-réalisation et Clément Ducol qui habille cet album de cordes ultra-sensibles. Du blues, de l’électro-rock, de poétiques nappes de synthés, se côtoyant merveilleusement avec un hommage à Lou Reed, un duo avec Alan Vega ou l’incroyable voix d’Anne Mouglalis. Après une tournée en toute intimité, Christophe reprend la route à travers toute la France accompagné de ses musiciens.
☞ Christophe à voir à La Cigale de 21h30 à 22h30
PETIT PRINCE – C’est dans l’Alsace où il grandit qu’Elliot Diener fait ses premières gammes. Après 10 années de conservatoire où il apprend le violoncelle, Elliot se frotte à la guitare et monte le groupe Noise Child, avec lequel il fait ses premières jams dans les rues de Strasbourg. En 2010, c’est le temps de l’émancipation, et du départ pour Paris, où il passe son diplôme à l’école Louis Lumière, et se tourne, naturellement, vers la musique électronique. Petit Prince est enfin né. Artiste, Ingénieur et Producteur, Elliot fonde le collectif pluridisciplinaire Pain Surprises avec ses amis d’enfance. Il participe à la création du Label, et commence à produire et arranger des artistes tels que Jabberwocky, Grand Soleil ou encore l’inimitable Jacques. Toutes ces signatures qui ont participé à façonner l’image décalée du Label qui rayonne aujourd’hui dans les plus grands festivals d’Europe. Producteur aux multiples casquettes, il décide à son tour, de se lancer et sort son premier EP : Deux Mille Dix.
☞ Petit Prince à voir à Madame Arthur de 21h30 à 22h15
TALISCO – Après plus de 150 dates en moins de 2 ans à travers le monde, la révélation pop électro nous revient avec un nouvel album plus rock, plus radical. Le songwriter parisien sort les griffes et durcit le ton, l’heure est à l’affirmation : guitares cinglantes, cordes métalliques, jamais mécaniques, souffles électro et hymnes indie-pop… L’artiste revient de son périple américain marqué au fer rouge.
☞ Talisco à voir au Backstage By The Mill de 22h à 22h45
GRÈN SÉMÉ vient du maloya, ce blues ternaire africain de l’île de la Réunion. Véritable laboratoire sonore, le groupe mélange tradition et modernité, maloya et rock électro. Une musique métissée aux multiples facettes qui sublime les textes où la voix de Carlo De Sacco unit avec poésie, français et créole. Après s’être forgé une réputation scénique en semant la musique de son premier album à travers le monde, Grèn Sémé nous livre Hors-sol, sa nouvelle récolte, fruit de sa collaboration avec le réalisateur Jean Lamoot (Noir Désir, Bashung, Salif Kéïta).
☞ Grèn Sémé à voir au Théâtre de l’Atalante de 23h15 à 00h
WALL OF DEATH, créée en avril 2010, est un groupe reconnu comme étant l’un des leaders de la nouvelle scène post-psychédélique européenne. Inspiré d’un côté par l’esthétique des Pink Floyd, d’un autre par la stridence des Silver Apples, en passant par l’euphémisme scintillant du Velvet Underground, le groupe nous entraîne dans un univers sombre et troublant, à la recherche perpétuelle des clés du futur dans les vestiges du passé. Influencé tant par la culture américaine qu’européenne, Wall Of Death crée un son puissant, lourd, obsédant et visionnaire. Un synthétiseur aux basses profondes, une guitare clinquante inondée d’échos, un orgue au son chaud et une batterie violante combinés à une voix vertigineuse et impénétrable, la formation crée un univers masochiste et flamboyant à la fois, dans lequel le groupe soigne ses propres plaies.
☞ Wall of Death à voir au Backstage By The Mill de 23h15 à 00h
CRAYON est un projet qui voit le jour en 2011 dans la chambre d’un jeune illustrateur parisien. Animé par l’envie de produire sa propre musique, comme les artistes qui l’ont influencé, c’est en s’appuyant sur une imagination abondante qu’il développe très rapidement sa propre esthétique. À la manière de son passé de dessinateur, Crayon retranscrit des images mentales à travers une musique suave, céleste et mélancolique. Chez Kitsuné, on s’intéresse vite au petit prodige en lui faisant signer ses tous premiers tracks et remix. Après un premier passage remarqué sur le label au renard, c’est aux cotés de Yuksek et Partyfine qu’il signe son premier EP Give You Up. Confirmation, ou révélation pour certains, d’un talent en devenir, cet opus oscille entre pop futuriste et house de pure tradition française. Naviguant désormais au sein de l’écurie Roche Musique auprès de ses compères et amis Darius, FKJ, Kartell (…), Crayon se prépare a dévoiler les nouvelles facettes de son projet, toujours en constante évolution.
☞ Crayon à voir au Cerman de 23h45 à 00h30
WOODINI – Parisien au crâne lisse. Nocturne et artiste, Woodini file vers une musique électronique insufflée d’une âme sombre et légère. Surplombant quelques rares machines et armé de titres taillés pour le dancefloor, le beatmaker animé d’une gestuelle fluide a le sourire aux lèvres. Il arpente les scènes de France et d’Espagne depuis « Gone », son dernier projet. 2016 verra la sortie d’une série de nouveaux EP’s et de remix en tout genre pour celui dont l’objectif est de faire vibrer les têtes et d’assaisonner les rêves.
☞ Wall of Death à voir au Backstage By The Mill de 00h10 à 01h
Faites vous l’oreille avec la playlist du MaMA Festival
☞ Demandez le programme complet heure par heure du MaMA Festival.
