En 1997, la NASA avait envoyé un disque dans l’espace pour présenter l’Humanité aux êtres extraterrestres. En suivant cette même idée, aujourd’hui, Léo Berne sort un livre photo For The Aliens.
Et si les aliens existaient ? Et si dans l’Univers des êtres en dehors de notre Humanité vivaient ? Du coup, la NASA a eu l’idée en 1997 de jeter une sorte de bouteille à la mer interstellaire, et qui sait, avec un peu de chance et de hasard, ces êtres extra-terrestres pourraient tomber dessus. L’idée simple de se présenter avant de se rencontrer. Alors la NASA embarqua à bord de deux sondes spatiales Voyager le Voyager Golden Record ; un disque de 12 pouces contenant des sons et des images sélectionnés pour dresser un portrait exhaustif de la diversité de la vie et de la culture sur Terre. Allant des enregistrements de bruits d’animaux et de cris de nourrisson, jusqu’au bruit du vent, du tonnerre, ou d’un marteau-piqueur. Sont aussi compris les enregistrements du mot “Bonjour” dans une multitude de langues, des extraits de textes littéraires et de musique classique et moderne. Et bien sûr, sur le couvercle du Voyager Golden Record est gravé alors le schéma explicatif de son mode de lecture. Tout un symbole !
Justement, Léon Berne aime ce genre de symbole apparement. Et au lieu d’envoyer un disque que ces extra-terrestres ne pourront certainement pas lire. Il a eu l’idée de concevoir plutôt un recueil de photographie. Trente-huit ans plus tard, il sort aujourd’hui à la galerie &CO119 ce livre d’archives personnelles, intitulé For The Aliens. En espérant que les aliens y fassent un tour aussi.
Un livre photo comme bouteille à la mer interstellaire
Contrairement à la NASA qui a souhaité être le plus exhaustif et précis possible dans sa description de l’humanité, Léo Berne n’a aucune volonté d’être objectif ou universel. Dans son ouvrage For The Aliens, le photographe français trouvait intéressant l’idée de dévoiler ses propres souvenirs, à travers des photos argentiques prises pendant vingt ans. Sur plus de 200 pages, il décrit la nature, la vie, l’amour, la mort par des légendes succinctes. “Je n’ai jamais aimé l’idée de message dans les oeuvres, c’est un concept trop didactique. Je préfère ouvrir à la diversité des interprétations, inviter à la discussion, à la critique.”, a-t-il confié à Fisheye. L’ouvrage regroupe beaucoup de portraits, notamment de femmes. “L’humain, de manière générale, est mon sujet de prédilection. […] Par la photographie, j’interroge mes rapports de considération et de fascination de l’autre. La beauté féminine fait partie de ces fascinations.”
For The Aliens est édité par la galerie &CO119 à Paris, où il est disponible à la vente. Il sera aussi possible de l’acheter en ligne sur leur site web. Parallèlement, Léo Berne y expose, jusqu’au 22 septembre, I Barely remember, une série de 18 photos représentant ses obsessions.
☞ Suivez Léo Berne sur son site leoberne.com
Découvrez quelques photos à retrouver dans le livre For The Aliens
Still fresh, out of the press ! We are very proud to announce the launching of @leo_berne first photography book “For…
Publié par Galerie &co119 sur vendredi 2 septembre 2016