Juste avant les vendanges, j’ai pu parcourir les magnifiques routes du Beaujolais au volant de l’Audi TT 🚗 Un véhicule dédié au plaisir de conduite. Et du plaisir, on en prend plein les yeux et les oreilles sur ces jolies routes. Je vous raconte cet essai de deux jours 🍇
D’entrée de jeu, il faut l’avouer, cette Audi TT est une voiture pour les joueurs, aucun doute là-dessus. Idéale pour les escapades et les trajets où vous souhaitez prendre du plaisir. Pour les routes longues, c’est un peu plus compliqué. Parce que cette nouvelle Audi TT, confortable en tout point, transporte toutes les bonnes sensations qu’on peut ressentir sur la route. Justement, avec l’Audi TT, le plaisir se prend véritablement quand vous vous promenez sur des routes de campagne où lignes droite et virages peuvent parfois se montrer sportifs. Mon petit avis. D’ailleurs, la dénomination de cette voiture fait quelque part référence à ses routes d’escapade. Le “TT” rendant hommage au Tourist Trophy de l’île de Man, terrain de jeu idéal pour la conduite et certainement assez proche des routes du Beaujolais ; vallonnées, courbées et techniques.
D’aspect sportif, la nouvelle Audi TT reste sage dans sa vitesse de pointe mais terriblement efficace dans les rapports et la puissance globale. Celle que j’ai eu l’occasion de tester est l’Audi TT Coupé 2.0 TFSI à 230ch comprenant une boîte S-Tronic 6 et système quattro. On ne va pas se plaindre. Un confort de conduite indéniable pour une voiture qui offre un véritable sentiment de légèreté. Il en avait quand même du joli sous le capot, les moteurs Audi faisant référence dans le domaine. Du joli sous la pédale donc mais tout autant de jolie à l’extérieure aussi d’ailleurs. Y a pas à dire cette Audi TT testée avec ses courbes modernes teintées de bleu scuba métallisée a de l’allure. Je vous raconte ces quelques jours d’essai dans le détail.
Une nouvelle Audi TT parfaite pour les escapades romantiques et sportives du week-end
Quand Audi présenta le TT en 1998, c’était déjà un petit événement. À raison car dans un segment où l’agressivité est souvent souhaité par le client et appliqué par le constructeur, ce nouveau modèle d’Audi jouait plutôt de ses rondeurs délicates. Le coup de crayon de l’Américain Thomas Freeman, le designer de ce premier TT, restera en tout cas unique en son genre. Et hasard du week-end, j’ai pu comparer mon modèle tout récent avec le tout premier modèle de la gamme sur le terrain ; un ami croisé sur les chemins a ce fameux modèle de 1998. Conclusion, la première Audi TT n’a rien perdu de sa sexyness, c’est une évidence. Avec le second TT sorti en 2006, les lignes sont devenues plus tendues et la troisième évolution de TT sortie en 2014 (celle que j’ai pu avoir en main) retrouve une certaine agressivité avec des lignes bien plus modernes encore. Le seul élément du passé conservé est cet iconique design du bouchon d’essence. Indémodable et sexy détail qui fait mouche. Pour l’aspect visuel de cette Audi TT dans l’air du temps, c’est un sans faute selon moi. Moderne dans chacun de ses petits détails mais sculptés avec l’état d’esprit de sobriété et d’équilibre du premier modèle. Disons que le classique moderne a fait peau neuve pour repartir de plus belle.
C’est surtout la technologie Audi dans toute sa splendeur qui prend désormais le dessus dans ce nouveau TT, notamment dans l’habitacle. Avec ses lignes légères, qui semblent presque planer, l’habitacle recrée l’atmosphère d’un véritable bolide de course. Vu d’en haut, le tableau de bord élancé évoque une aile d’avion, quant aux diffuseurs de forme ronde, typiques des TT, ils rappellent des réacteurs. Tout est léger et fluide, respire la puissance. Pas d’écran en plein milieu comme on pouvait avoir l’habitude avec les récentes Audi ou dans d’autres véhicules sportifs de cette génération. La technologie se résume et prend place uniquement et parfaitement derrière le volant grâce au génial et devenu indispensable Virtual Cockpit d’Audi. Et c’est d’ailleurs les détails de cette sobriété de l’habitacle qui marquent clairement la différence de cette Audi avec les autres modèles du constructeur allemand. Si cet habitacle est parfait en tout point, je regretterai seulement la hauteur de la porte ne permettant pas la pause du coude tel le camionneur fier de son camion. Mais bon, il faut bien poser les fesses le plus proche du sol pour bien tout ressentir. Et des sensations, on en ressent lorsqu’on pèse un peu la pédale grâce aux 230 chevaux. Autre détail qui pourrait décevoir certains est la petitesse des places arrières. Il ne faut juste pas oublier que l’Audi TT est une voiture pour deux personnes au final. Et ce n’est pas plus mal car cela empêche d’être accompagné, tout simplement, pour un plaisir en solitaire ou en duo uniquement. Vous voilà seul(e) avec votre chérie(e), qui prendra certainement toute l’immense place du hayon du coup pour toutes ses affaires. La nouvelle Audi TT est idéale pour les escapades romantiques le temps d’un week-end. Et justement, cela est une excellente idée que de louer cette Audi TT pour vous échapper un peu de la ville ; à vérifier selon les concessions. Il faut savoir se faire un peu plaisir et faire plaisir à l’autre.
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Question conduite, ce nouveau Audi TT reprend l’esprit grand tourisme de ses aînés en y ajoutant un comportement plus mordant grâce à une direction plus incisive et un train arrière qui vient enrouler les virages en rythme soutenu. Certains regretteraient le quattro qui freine parfois la performance pure, personnellement je vous recommande de conserver cette assistance qui a fait ses preuves déjà. De toute façon, si vous n’en avez pas assez question sensations, il suffit de positionner le Drive Select en Dynamic pour une meilleure réponse à l’accélérateur, une direction affermie et une sonorité moteur amplifiée. Bien sûr les vitesses en manuelles sont un passage obligé du coup, que se soit au volant ou au levier central. Il ne vous restera plus qu’à apprécier le petit effet des clapets dans les pots d’échappements. Une si agréable sensation d’être sur circuit… Bref, un appel irrésistible aux émotions ! Le moteur 2.0 TFSI est proposé en deux variantes. Il délivre 230 ch et 370 Nm dans la TT (celle testée), 310 ch et 360 Nm dans La TTS, où sa sonorité est encore plus sportive apparemment. L’Audi TTS vise les hautes performances, elle accélère en 4,7 secondes de 0 à 100 km/h et atteint sans problème la vitesse maximale limitée à 250 km/h. Mais bon la TT n’arrive pas forcément loin derrière. Autre performance notable est que la TT consomme en moyenne que 4,2 litres de carburant aux 100 kilomètres – soit des émissions de C02 de 110 grammes au kilomètre -, établissant ainsi un record dans ce segment.
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Idéal terrain de jeu que la route des vins du Beaujolais
De toutes les routes français, la route des vins du Beaujolais est forcément un excellent cru. Le Beaujolais est une région viticole compacte, étendue sur 60 kilomètres du nord au sud et 30 kilomètres d’ouest en est. Depuis Saint Amour au Nord, elle traverse les vignobles et les villages jusqu’à Lozanne au Sud. 140 km pour découvrir cette région typiquement française à travers ses vignes, ses hommes et son patrimoine. Et la découvrir à travers ses vins est indispensable (avec modération), tant ils peuvent se montrer à la fois gourmands, charmeurs, quelques fois rebelles et bien souvent surprenants. Tiens, comme l’Audi TT d’ailleurs, ça tombe bien.
En plein coeur des 10 crus, à Beaujeu, capitale historique, à Vaux-en-Beaujolais plus connu sous le nom de Clochemerle, en passant par Salles-Arbuissonnas et Villefranche-sur-Saône, sans oublier l’incontournable Pays des Pierres Dorées avec notamment Oingt, classé parmi les plus beaux villages de France. Des routes et des villages pittoresques pour y boire le café, vous en avez par centaines. Et même pas assez de pauses pour tous les parcourir à pied. Néanmoins, les détours à travers ces petites ruelles à pierre de taille valent le détour justement.
Ces routes du Beaujolais vous permettent surtout d’aller à la rencontre des viticultures, de leurs histoires et vignobles. Discuter de ces racines françaises si particulières. Par exemple, au Château de Grandmont, on y apprend que la famille Brac de la Perrière cultive et travaille le vin depuis 1574 dans la région du Beaujolais et de Bourgogne. Forcément, cette tradition familiale oblige au respect et à l’amour de ces terroirs, “aussi beaux à voir que nos vins sont bons à boire” racontent-ils. Rien ne vaut une visite guidée de ces vignes à travers les sentiers des monts du Beaujolais. Découvrir cette région que ce soit mains au volant ou pied dans les vignes, avec le regard tourné vers la ligne d’horizon où le Mont Blanc se laisse deviner les veilles de pluies.
Une région où vins de qualité avec leur équilibre et leur finesse donnent un sens à ces terroirs d’exception. À l’image de cette Audi TT.
N.B. : Désolé pour ce manque d’image d’intérieur et d’images tout court, m’étant fait voler mon appareil photo sur le lendemain du week-end. Les quelques photos sont issus de mon téléphone.
