C’est un stop motion à regarder. Vivre avec les requins souhaite avant tout mettre en lumière l’ensemble des solutions existant dans le monde pour mesurer le risque requin, se prémunir des attaques et mieux vivre avec eux.
Pour que la réalité fasse écho à la fiction, l’Institut Océanographique de Monaco a souhaité profiter de la sortie du film Instinct de survie (The Shallows) avec Blake Lively mercredi 17 août pour diffuser une “boîte à outils” : Vivre avec les requins.
Ce document unique, né des conclusions de deux ateliers d’experts internationaux menés sur les requins en 2013 et 2014, regroupe l’ensemble des solutions existant dans le monde pour se prémunir des attaques de requins et mieux vivre avec eux. Certaines sont encore en projet et d’autres mettent en perspective la réalité des risques encourus par l’homme. L’Institut océanographique met donc à disposition ces informations sous forme de fiches et au travers d’un stop motion à voir à la suite, qui sert de synthèse à l’ensemble des travaux.
Malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation, les requins continuent à être diabolisés. Notamment dans le cinéma où perdure l’idée que le requin est un animal sanguinaire. En effet, à ce jour, chaque attaque est très largement médiatisé malgré un nombre de victimes – certes, toujours trop nombreuses – par an ne dépassant pas 10 en moyenne par an (contre 800 000, par exemple, pour le moustique…). Dans le même temps, la surpêche en fait un animal en voie d’extinction. Il est donc important d’abord de se prémunir contre les attaques potentielles, mais aussi de sensibiliser sur le présent et, aussi, l’avenir de cet animal. Sur près de 500 espèces de requins, 5 seulement peuvent présenter un risque pour l’homme. Mais les populations de requins de la planète sont désormais décimé entre 75% et 90% à raison d’environ cent millions de requins par an, principalement pêchés pour leurs ailerons ou par accident.
☞ Téléchargez la “boîte à outil” Vivre avec les requins.