C’est loin d’être chelou en fait. C’est hypnotique surtout. Chelou est certes un nom bizarre pour un artiste venant de Londres, mais ce nom brumeux colle finalement assez bien à sa musique venue d’ailleurs. Une folk aux accents dream pop qui interpelle comme elle réconforte. Avec la délicatesse de PJ Harvey, le spleen de Lana Del Rey et la douceur acoustique de Nirvana, il faudrat compter sur le songwriting de Chelou ces prochains mois.
J’avais mis de côté Chelou, sans trop savoir pourquoi. C’est chelou quand même cette histoire, parce ce folk à base de dreampop m’avait particulièrement marqué à l’époque de son premier EP The Quiet. Et puis le hasard a fait que je suis retombé sur mon plat concocté l’année dernière. Et la curiosité m’a poussé à y jeter de nouveau une oreille et plus vu les affinités que j’ai pour le garçon. Je découvre alors que Chelou a sorti un deuxième EP Mothership et un autre titre Aneurysm juste à la suite, durant l’été dernier. Le titre Don’t Hate on Me est même sorti la semaine dernière, en prévision d’un album qui sortirait le 17 juin. C’est toujours aussi beau et hypnotique et ça serait bien con de passer à côté.
Chelou est un nom amusant qui colle parfaitement à son univers impalpable. Une musique à base de folk et de dreampop, à la voix fumeuse et tendre. Avec la délicatesse de PJ Harvey, le spleen de Lana Del Rey et la douceur acoustique de Nirvana, Chelou est un songwriteur qui semble juste prendre plaisir à diffuser sa musique, simplement, sans artifice. Une musique qui s’évade comme ça de sa guitare et de ses arpèges vers le céleste. Une musique qui aspire à la méditation. Parfait comme un rêve.
☛ Suivez Chelou sur Facebook, Twitter, Soundcloud et Bandcamp.