C’est de la folk naturelle et sincère. Durant l’été 2015, Martinguerre s’enferme en studio avec Peter Von Poehl et de cette collaboration symbiotique nait son premier EP 5 titres Mount Joie. Une première aventure musicale qui se confirme être une belle réussite au fil des écoutes. Et donne envie d’entendre rapidement la suite sur un plus grand format. Il est si rare d’avoir des artistes française capable de jouer et d’aimer ce genre de folk et songwriting anglo-saxon, alors ne boudons pas notre joie…
Martinguerre est né sur cette dernière ligne qui sépare la ville de la nature. Lorsqu’il regarde dehors à travers l’une de ses fenêtres, il voit les immeubles, le béton, l’agitation, la frénésie urbaine…par l’autre fenêtre, il voit les arbres, la campagne, la rivière et une montagne de joie. Cette ambivalence marque la folk de Martinguerre où la poésie simple de la nature se mêle à l’urgence et à la dureté de la ville.
“We tracked the five songs of « Mount Joie» during a two-day session out in the amazing former Studio Vogue north of Paris. Martinguerre is one of those rare artists who knows exactly what he wants and at the same time feels confident to change horses in midstream if the music calls for it.” – Peter Von Poehl. Le compliment de Peter Von Poehl est notoire et résume parfaitement le premier EP de Martinguerre. Assurément, les deux ne pouvaient que s’entendre à l’unisson.
Depuis son plus jeune âge, Martinguere est bercé par la culture anglo-saxonne grâce à son père prof d’anglais ; une culture où Black Sabbath et Neil Young sont érigés en héros. Une influence indéniable qui a poussé Martinguerre à jouer avec la guitare folk familiale. Il boit avec délectation les histoires de vagabondage en Angleterre de son père dans sa jeunesse, des pintes de bière, des beans and sausages englouties sur le comptoir collant d’un pub de Bristol. C’est sur cette même guitare rouge d’ailleurs qu’il joue aujourd’hui… et ce n’est sûrement pas anodin.
Martinguerre, c’est la conjonction complexe de tout cela. La nature, la ville et les aventures paternelles. Martin, c’est pour l’héritage familial, un nom de famille plein d’histoire et d’éducation. Un nom commun, un nom discret. Guerre, c’est pour ce qui se passe du côté de la ville, ce monde dur et abrupt mais rempli lui aussi de beauté. Les deux n’ont aucun rapport avec l’affaire et le film.
L’EP Mount Joie de Martinguerre est sorti le 11 mars 2016 chez HRCLS Records et il est disponible sur iTunes, s’écoute sur Spotify et Deezer, et à la suite.
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