C’est dans lignée des LCD Soundsystem. Des sonorités post wave, tantôt sombres, tantôt folles, et surtout terriblement excitantes et fêtardes. Maestro n’est pas à son premier coup d’essai mais risque d’encore plus détonner en 2016 avec l’album Mountains of Madness. À écouter, à danser et à suivre.
Maestro est l’histoire d’une rencontre un peu folle et totalement inattendue entre un Boucher et un Alchimiste. L’histoire raconte que le Boucher a d’abord pris la fuite, sans un mot, une évasion de quelque chose durant un moment de solitude souhaité. Une nuit, un Alchimiste croisa sa route. Calme et vif à la fois, prophétique surtout. Saisissant d’emblée la puissance de la voix du Boucher. Il structura alors des morceaux avec sa propre chimie. Ces expérimentations du nouveau duo donnèrent des mélodies hypnotiques, mystérieuses, sinistres. Pourtant dans cette obscurité, une lumière perce à chaque fois dans un rayon chaleureux de fête et d’excitation. Voilà pour la légende.
D’un côté le chanteur Matt Kerr qui a joué avec Discodéine et les Rita Mitsouko, de l’autre le clavieriste Frederic Soulard et le batteur Antoine Boistelle qui accompagnent Vitalic en tournée. Les membres de Maestro n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Forcément, ils connaissent les secrets pour créer de nouvelles sonorités et un projet si excitant. Dans l’album Mountains of Madness, le trio mélange post wave tantôt sombre, tantôt folle, surtout terriblement fêtarde quant il faut. Il y a du LCD Soundsystem, du Discodéine aussi, dans l’air quand on écoute Maestro. Et ce n’est clairement pas pour déplaire. Bien au contraire. Vivement de les voir sur scène, pourquoi le 8 janvier à la Gaîté Lyrique.
L’album Moutains of Madness est sorti il y a quelques mois sur Tigersushi et il s’écoute sur Spotify, Deezer et à la suite.
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Écoutez Mountains of Madness de Maestro
