C’est la mer qu’on voit danser. Découvert au hasard d’un site de buzz, je suis resté sans voix devant les peintures de Ivan Konstantinovich Aïvazovski. Piètre connaisseur de la peinture que je suis, je suis parti naviguer sur les Internet, guidé par ma curiosité, pour découvrir ce grand peintre romantique russe. Et je ne regrette pas.
Ivan Konstantinovitch Aïvazovski est né à Théodosie en Crimée le 1817 (mort en 1900). Ce peintre russe d’origine arménienne est considéré comme l’un des grands maîtres de la peinture romantique. Un passionné de la marine qui a marqué l’histoire et les périodes romantiques de l’art russe et mondial. La Neuvième Vague, une des plus célèbres toiles d’Aïvazovski (celle en illustration de l’article) est le meilleur exemple de l’excellence de son travail sur la lumière et la poésie de son oeuvre au global.
Ivan Aïvazovski est diplômé de l’Académie de Saint-Pétersbourg avec une médaille d’or en 1837. Il reçoit d’ailleurs une aide de cette académie pour approfondir ses études qui l’envoie voyager en Crimée pendant deux ans pour y peindre des marines. Il navigue sur différents vaisseaux de la Marine russe et fait la connaissance de grands amiraux tels que M. Lazarev, connu pour ses voyages dans l’Antarctique. Le peintre retire de cette époque une grande admiration de la Flotte russe à laquelle il consacrera plusieurs toiles. Certaines toiles que vous pourrez découvrir à la suite.
Les peinture d’Ivan Aïvazovski se distinguent par la recherche de la lumière et une approche émotionnelle remarquable. Grâce à cette atmosphère lumineuse et enchanteresse, les toiles du peintre s’emplissent de rêverie et d’émotion. Il peignait de mémoire et en retranscrivant ses sensations, sans études préalables, mais en se guidant simplement sur une esquisse brute au crayon. Son œuvre est intimement liée à la mer, comme je vous disais. Et à force de pratique, il sut avec une maîtrise admirable et une véracité surprenante traduire de mémoire le mouvement des flots, la transparence de l’eau tantôt calme, tantôt tumultueuse, tantôt furieuse, mêlant alors ses vagues au ciel orageux. Delacroix parlait de son art en termes élogieux et Turner le qualifia de génie. C’est pas moi qui le dit, hein.
Vous pouvez voir de très nombreuses toiles d’Ivan Aïvazovski sur cette encyclopédie en ligne russe et quelques unes à la suite.