C’est un immense hoax pour un message de tolérance. L’histoire d’un homme prénommé “Phuc Dat Bich” dont Facebook refusait qu’il ait son profil. Parce que bon, phonétiquement… Et les médias qui s’emballent et relayent en masse l’histoire de ce pauvre homme au nom peu commun. En fait, tout ça n’était qu’une vaste blague plutôt bien orchestrée.
Ces derniers jours, la grande majorité des médias et des comptes sociaux ont relayé l’histoire plutôt cocasse de “Phuc Dat Bich”. Moi le premier. Cet Australien d’origine vietnamienne se plaignait que Facebook lui refusait un compte à son nom. Facebook supprimant à chaque fois son profil fraichement créé. Comme l’a relaté The Daily Dot. En même temps, avec ce genre de nom… Forcément, ça fait sourire.
Or, on a appris hier que cette histoire n’était en fait qu’une vaste blague. Un énorme hoax mené de main de maître. Un mensonge créé de toutes pièces pour bien se moquer de Facebook, des médias voire même du monde entier avide d’informations en tout genre à relayer le plus vite possible. C’est l’auteur du hoax lui-même, qui se désigne désormais sous le nom de “Joe Carr” (probable référence à “Joker”, soit “le farceur”) qui a révélé le pot aux roses dans une longue lettre sur Facebook. Supprimé aujourd’hui. Comme l’explique FranceTV Info : “Ce qui n’était d’abord qu’une blague entre amis est devenu un canular qui a ridiculisé les médias”, se félicite-t-il dans son message. Parce que la blague a bien duré une bonne année. C’est lorsque l’AFP a repris l’information la semaine dernière que le buzz a pris et que la machine s’est emballée.
Le jeune homme a en effet réussi à gruger les médias du monde entier. L’Australien a réussit en outre à faire plier Facebook, qui, sous la pression des internautes et des médias, l’a finalement autorisé à employer son patronyme sexuellement explicite sur le réseau social.
“Joe Carr” terminant son message par un appel au respect et à la tolérance, notamment envers ceux qui portent un nom parfois difficile à assumer: “Continuez d’être la meilleure personne possible et laissez votre trace sur terre comme vous le pouvez – même si c’est avec un simple canular”, conclut-il.
Bien joué.
