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Découvrez les 15 lauréats de la sélection du fair 2016

Ce sont des jeunes talents. Le fair vient de dévoiler sa sélection des 15 artistes lauréats qui seront accompagnés durant tout 2016. Une sélection de jeune pousse qui ne demande qu’à éclore à vos oreilles.

Le Fair (fonds d’action et d’initiative rock) a profité de la #FairParty3 du 8 octobre au Café de la danse pour dévoiler les 15 heureux élus du cru 2016. Une sélection annoncée en présence du parrain de cette promo, Miossec. Dans cette sélection, de jolis noms déjà, de la belle découverte et énormément de talents.

Pour la petite histoire (avant de rentrer dans cette nouvelle sélection), le fair est le 1er dispositif de soutien de carrière et de professionnalisation en musiques actuelles. Crée en 1989, ce dispositif accompagne chaque année 15 groupes ou artistes dans l’ensemble de leurs démarches liées au développement de projet artistique et de carrière. En 26 ans, près de 400 groupes et chanteurs ont bénéficié de cette aide : NTM, Lofofora, M, Ez3kiel, Renan Luce, Chassol, Rocky, Mina Tindle, Dionysos, IAM, Miossec, Philippe Katerine, Louise Attaque, The do, Fauve ≠, Christine and the queens…

Espérons que les lauréats 2016 connaissent le même succès par la suite !

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Découvrez la sélection du fair 2016 (par ordre alphabétique)

Agua Roja

Agua-Roja-fairLa musique d’Agua Roja semble sonner comme une évidence car l’immédiateté de ces mélodies rappelle pêle-mêle quelques-unes des plus belles saillies musicales du siècle passé. Évidence aussi car c’est ici, entre les arpèges de guitares et les coups de batterie, que brille comme rarement l’ADN de la musique pop. Mêlant sans complexe la légèreté et la gravité, la naïveté et la finesse, leurs morceaux témoignent d’un groupe qui malgré son jeune âge atteste déjà d’un savoir-faire pop d’orfèvre. Agua Roja a choisi de prendre son temps, de définir une identité musicale nette et de s’affirmer avec précision comme un groupe capable de signer un premier EP qui n’a rien d’un disque débutant.

Broken Back

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Un bel avenir se dessine pour Jérôme, étudiant et déjà fondateur et gérant de plusieurs start-ups, quand un accident le conduit à une convalescence forcée qui à ressortir sa vieille guitare nylon du placard. Il commence alors à maquetter les premières démos de Broken Back, choisit de se consacrer entièrement à la musique et présente son premier EP trois ans plus tard. Les 4 titres de Dear Misfortune, Mother of Joy apparaissent comme des hymnes à sa génération de 1990. Une génération lumineuse, née sur les cendres d’une crise ambiante, mais qui semble porteuse d’un optimisme à toute épreuve. Les mélodies sont entêtantes, légères, emplies d’espoir. Les rythmiques électroniques sont dansantes, emprises d’une insouciance, comme celle de quitter la ville, de fuir le destin tracé pour choisir un chemin plus personnel. Mais les chœurs, et les arpèges folks sont tristes, comme un écho à cet accident physique, cet arrêt forcé sans lequel le projet Broken Back ne serait pas né.

Cléa Vincent

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Difficile d’écrire quelques mots sur quelqu’un qui a encore tout à vivre. C’est au futur indicatif qu’il va falloir conjuguer les talents de la parisienne Cléa Vincent. Elle est jeune, volontaire et capable de tout. La musique électronique, elle l’a en elle comme toute personne ayant grandi dans la fin des 90’s et les années 2000, mais sa curiosité bien placée pour le répertoire français remontant jusqu’aux années 60 fait qu’elle se présente à nous aujourd’hui comme une France Gall imprégnée de culture Electronic Dance Music qui enchaîne les chansons à la vitesse haut-débit d’Alice aux pays des merveilles sonores.

Cliché

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Captiver quelques instants, capturer ces moments, envoûter l’atmosphère et capter la lumière. Faire des instantanés, exposer l’éphémère, fixer l’imaginaire, révéler la clarté. Et d’un simple déclic vous dévoiler Cliché. Les chansons de l’élégant quintette bordelais s’envisagent comme une rencontre entre Air, Serge Gainsbourg et Alain Bashung, comme autant d’instantanés poétiques, atmosphériques et envoûtants.

Cotton Claw

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Cotton Claw s’approprie l’univers de la musique club en la rendant élégante, lumineuse et exigeante tout en étant dansante et intense. Repéré par le festival Eurosonic en janvier 2015, Cotton Claw sort son premier album Volutes en avril peu de temps après avoir remporté le Prix Chorus et avoir rejoint les InouÏs du Printemps de Bourges. S’ensuit une tournée estivale ( Solidays, Eurockéennes de Belfort, Montreux Jazz,…) où les quatre producteurs se réunissent sur scène autour de leurs MPC / Contrôleurs pour proposer un véritable live, sans séquences pré-enregistrées.

Flavien Berger

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En 2014, Flavien Berger sortait deux EPs remarqués : Glitter Glaze, premier disque aux dégradés bleus et roses et Mars Balnéaire, un carnet de vacances issu d’une histoire de science-fiction. De dates en dates, des Bars en Trans à Rennes au Petit Bain et au Trabendo à Paris, Flavien a trouvé son public sur la scène indie française. Ses morceaux se nourrissent d’images mentales et d’une curiosité quasi alchimique pour tout ce qu’il entreprend et observe : du cinéma aux techniques de peinture marbrée, en passant par l’angle à trouver pour que la paume de la main percute la surface de l’océan en imitant parfaitement une grosse caisse, ou encore les œufs brouillés au four et l’amour familial et universel. Son premier album Léviathan est une attraction aquatique de fête foraine, avec des oscillations extrêmes entre la surface de l’eau et les abysses mystérieuses. Un voyage à plusieurs temps, un jeu d’énigmes, un labyrinthe sonique, avec un monstre final. C’est dire la place qu’ont les histoires dans la musique de Flavien.

Lisez la chronique de l’album de Flavien Berger.

Grand Blanc

Grand-Blanc

Grand Blanc vient de cet Est froid. Où il a grandi il y avait de grandes cathédrales, à côté de hauts fourneaux. On ne mettait pas longtemps à passer la frontière lorsqu’on prenait l’autoroute. Dans des voitures on écoutait des vieux Bashung, les années 80, quand la France portait des T-shirts de Joy Division. Avec son premier EP Grand Blanc, sorti en septembre 2014, on a eu le sentiment d’assister à la naissance d’un futur grand groupe français. En quatre titres, le jeune quatuor messin mélange machines et guitares et balance sa rage rock, tiraillé entre la sensualité rocailleuse de Samedi la nuit et la souffle épique et glacé de Degré zéro, entre la voix grave de Benoit et celle, diaphane et éthérée, de Camille.

Lisez la chronique de Grand Blanc.

In The Canopy

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Groupe parisien d’art rock, In The Canopy se forme en 2011 à l’initiative de Joachim Müllner (chant / guitare acoustique) et Thomas Martinez (guitare électrique / choeurs). Le duo se transforme peu à peu en quintet et est rejoint par Erwan Karren (basse / choeurs), Thomas Chalindar (batterie) et plus récemment Maxime Lunel (guitare électrique, synthé). Générateur de sensations brutes des plus noires aux plus lumineuses, le groupe développe sur scène une musique à la fois planante, aérienne et empreinte d’une puissante énergie rock. Rien d’étonnant à ce qu’ils comptent parmi leurs influences Archive, Syd Matters, Radiohead ou Tame Impala.

Jain

Jain

Vous auriez pu rencontrer Jain au Congo, elle vous aurait demandé de la suivre chez Monsieur Flash, un programmateur musical passionné qui lui a appris la rythmique dans son micro studio de Pointe-Noire. Vous auriez pu la croiser à Abu-Dhabi, bercée par les chants de Fairuz sur les chemins de l’école. Vous auriez pu vous croiser chez elle au milieu d’un synthé, d’un looper, d’une MPC. Vous auriez pu écouter ensemble ses vinyles du Buena Vista Social Club et de Gesaffelstein. Alors qu’elle n’a que 16 ans, cette globe-trotteuse passionnée de son croise le chemin de Yodelice. Il tombe littéralement sous le charme de sa singularité ; cette faculté à gratter son quotidien sur du papier, avec la facilité d’un vieux blues Man, le tout en mélangeant électronique et sons de synthèse. Ensemble ils élaborent des petits laboratoires, entre beat-making et percus africaines, ils affûtent ses chansons pour en ressortir un son hybride…Demandez lui ce qu’ils bricolent dans ce Labo, elle vous répondra “un Melting Pop”.

Jeanne Added

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Elle fut la révélation des Transmusicales de Rennes 2014. En cinq soirs de live percutants, décochés en pleine tête, boostée par ses deux complices Anne Paceo et Narumi Herisson, Jeanne Added aura levé le voile sur une personnalité longtemps corsetée dans des univers trop polis. Mais avant d’en arriver là, elle a suivi le parcours classique. Conservatoire, violoncelle, bande son des parents (Higelin, Klaus Nomi), la sienne (Prince, Led Zeppelin, Nirvana, Jeff Buckley) et puis bientôt le jazz “comme une récré”. En 2005, bardée de prix (CNSM, Royal Academy de Londres), elle passe “pro”, se fait la main, ou plutôt la voix, avant de trouver la sienne. Peu à peu, elle entame sa mue de vocaliste à chanteuse. Elle prend alors le soin de prendre son temps et finit par soumettre ses mélodies à Dan Levy, la moitié de The Dø. Ce sera un long processus d’allers retours, la transformation aboutie de sa prise de parole avec ce premier album. Be Sensational, comme une injonction dit-elle, sa façon de refuser les renoncements, d’avoir le courage d’être soi-même.

Lisez la chronique de Be Sensational de Jeanne Added.

Juniore

Juniore

Juniore joue d’un décalage temporel, entre la nostalgie d’une époque jamais connue – celle des scopitones, des moteurs à deux temps et des voyages sur la Lune – et un univers contemporain, à la Tarantino, peuplé d’histoires de filles, de fantômes, de villes et de voitures. On y entend des guitares ultra réverbérées auxquelles répondent des harmonies pleines de spleen et de rythmes.

Kid Wise

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Il est ici question de spontanéité, d’équilibre. D’un groupe, sur le fil et le vif, qui défie les formes, entre viscérale honnêteté et exigence de tous les instants. Une poignée de singles avait déjà permis de repérer Kid Wise. Avec L’Innocence, son premier album, le sextet toulousain prend encore de la hauteur – entre pop en suspension, électro éthérée et rock vivace, dans ces contrées rarement explorées par une formation hexagonale. Une moyenne d’âge de vingt ans, et déjà les talents de grands architectes sonores. A l’instar de Frànçois & The Atlas Mountains, ou des perspectives atmosphériques d’Isaac Delusion, Kid Wise définissent pour leur musique un paysage plus qu’un périmètre, dans lequel ils se promènent en toute liberté. De songes éveillés en mouvements ascendants, L’innocence voit grand sans jamais s’égarer

Lisez la chronique de L’Innocence de Kid Wise.

Last Train

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Les blousons du rock and roll, sans ses clichés. Les slims de la pop, sans sa naïveté. Les boots du blues, sans son prosaïsme. Les jeunes Last Train libèrent un rock and roll hypnotique, dans un univers écorché et maîtrisé. Multipliant les tournées, leur réputation ne s’achète pas et les suit à chaque date, offrant ainsi une échappatoire pour des oreilles qui ont trop longtemps vulgarisé le rock. Prônant le “jamais mieux servi que par soi-même”, ils ont avancé seuls en programmant leurs concerts, réalisant leurs clips et enregistrant leurs premières maquettes. Depuis 10 mois en tournée, ils sont passés cette année par le Printemps de Bourges (dont ils ont reçu le Prix des Inouïs) et Rock en Seine, et seront cet automne au Casino de Paris pour le Festival des Inrocks.

Samba de la Muerte

Samba-de-la-Muerte

Samba de la Muerte est le projet qu’Adrien Leprêtre porte depuis 2012. À l’image des influences de l’artiste, il nous transporte dans un voyage entre pop indie, afrobeat et musique électronique, autant de couleurs qui justifient son titre. Ne mettant aucune limite dans sa musique, ses morceaux peuvent toucher comme faire danser. C’est d’ailleurs avec un live construit pour emmener le public jusqu’à la transe que le groupe, en quatuor, a fait ses armes à travers l’Europe. La richesse des arrangements, l’aisance et surtout l’énergie font de Samba de la Muerte un groupe à découvrir sur scène.

Sianna

Sianna

Sianna a fêté ses 20 ans en 2015. Elle n’était pas née quand Nas, Snoop Dogg, 2Pac ou IAM et Suprême NTM ont sorti leurs premiers classiques. Et pourtant, les vers de son EP nous évoquent immédiatement l’intensité de l’âge d’or de la rime urbaine tout en restant indéniablement synchrones avec la modernité et la technique des nouvelles « first ladies » de la scène US : Azealia Banks, Angel Haze, Iggy Azalea… Repérée en 2013 lors d’un concert de Sexion d’Assaut, Sianna met ses études entre parenthèses tout comme sa carrière d’athlète, après avoir usé ses pointes pendant 12 ans dans des compétitions d’heptathlon et de 100 mètres haies. Son choix est fait, la musique est son futur.

Photos et textes récupérés sur le fair.

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