C’est une autre manière de composer l’espace. Avec un simple miroir, le photographe Guillaume Amat offre une double lecture des paysages qu’il photographie. Un paysage où le cadre n’a pas de limite, où le champ se mélange au contre-champ.
Dans le projet Open Fields, Guillaume Amat a souhaité travailler sur la notion de territoire en tant qu’espace et sur l’acte photographique lui même. Réalisée à la chambre 4x5inch et au moyen format 6x7cm, les photos et leurs mises en scène questionnent sur la représentation du paysage et la notion même de sa compréhension. A l’aide d’un miroir de 80x120cm disposé in situ, Guillaume Amat recompose une partie du paysage avec le hors-champ qui lui fait face, créant ainsi une double lecture.
Utilisé en peinture le miroir est ici une manière d’explorer les limites du cadre photographique par la mise en abîme de l’image et le surcadrage imposé par le miroir. Une nouvelle manière de composer l’espace devant le photographe.
Guillaume Amat vit et travaille à Paris où il se concentre principalement sur des projets à long terme pour produire des récits photographiques, quelque part entre le documentaire et la poésie. Je vous invite à consulter son travail sur son portofolio.
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