C’est une immersion dans la vie privée des DJ. Invités dans leur chambre, ils nous dévoilent leur collection de disques et leur espace dédié à la création.
La déco est tantôt minimaliste, tantôt chaotique mais on retrouve à chaque fois des milliers de vinyles et de CD qu’on aurait bien envie d’écouter en compagnie de chaque DJ. Comme un atelier pour les peintres, ces espaces présentés par les DJ reflètent bien leurs personnalités.
Un par un, je vous laisse découvrir le petit monde de 10 DJ comme Four Tet, Seth Troxler ou encore Damian Lazarus, avec quelques mots sur le pourquoi du comment.
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DANIEL WANG
“J’habite dans un immeuble des années 60 à Berlin (encore un peu en chantier comme vous pouvez voir) avec ma collection de près de 3 000 disque et mes plantes (j’en ai partout). Bon, là ma collection est sur le mur opposé à la photo mais vous pouvez voir mes objets chinés : des enceintes SABA et mon sweatshirt Salsoul. Mes prochaines étapes ? Repeindre le mur et m’occuper du sol.”
MODESELEKTOR (GERNOT BRONSERT)
“Cette pièce était auparavant un couloir qui amenait au balcon. Je l’ai transformé en mon deuxième studio en cas d’idée subite pour un nouveau morceau. Ca me permet de créer en dehors de Modeselktor, chez moi. Comme l’espace est réduit, j’ai acheté des meubles et étagères modulables et je restructure l’espace selon mes envies. J’achète des nouveautés tout le temps là où je travaillais avant. J’aime bien être à jour. J’ai peut être 3 000 disques/vinyles aujourd’hui.”
RADIO SLAVE
“J’habite dans d’anciens bureaux. L’espace est parfait pour entreposer des disques. Je les range dans des étagères Expedit d’Ikea. C’est simple et pratique et là, je me suis étalé jusqu’au plafond (j’en ai 5 000 ou 8 000). Je collectionne beaucoup d’autres choses : des Art Toys et des affiches et tout ce qui touche un peu à la musique et l’art.”
JESSE ROSE
“Ma collection de disques est éparpillée entre Londres, Glastonbury et mon appartement à Berlin. Je crois que j’en ai autour de 10 000 !!! Mes voisins ne sont pas fan de ma tendance à écouter de la musique fort. Mais ça ne m’empêche pas de mixer…”
HENRIK SCHWARZ
“Mi-salon, mi-studio, on y trouve quelques un de mes 10 000 vinyles, des jouets de mes enfants qui traînent, des vestiges de mon époque graphiste, et ma dernière acquisition : la guitare.”
SETH TROXLER
“Une partie de ma collection est encore chez mes parents, Peut être que cumulés j’ai dans les alentours de 2 000 disques / vinyles. Je ne trie pas vraiment… J’ai pas mal de choses dans mon ordi pour les avoir toujours avec moi durant mes voyages. J’aime bien les personnages iconiques même si je ne suis pas une personne très religieuse. Ça donne une impression d’ordre dans le désordre (je ne suis pas souvent à la maison).”
MARCEL DETTMANN
“Ici, j’écoute et je fais de la musique. Je n’ai pas besoin de beaucoup d’espace pour la production car la plupart des éléments que j’utilise pour la production sont numériques. Dans mon studio on y trouve des sacs et valises de toutes tailles pour entreposer des vinyles et aller jouer dans des clubs ou festivals. Au total j’ai 5 000 albums. Le dernier en date est Kid A de Radiohead que j’ai acheté pour la deuxième fois.”
EFDEMIN
“Franchement je n’ai jamais compté mes disques. Ils sont rangés un peu partout dans les chambres de l’appartement. Et je les écoute dans le salon. Mon studio est situé ailleurs. J’essaye de donner à mes amis les disques que je n’écoute plus même s’il m’est impossible de m’en séparer facilement. C’est comme les magazines, je ne peux pas me séparer de certaines édition du Monde Diplomatique, de Fantastic Man, Groove, Spex.”
DAMIAN LAZARUS
“J’ai beaucoup trop de disque (30 000). J’en achète peut être 10 par semaine, plus ceux que je reçois… Ça commence à faire un bon chiffre. Je ne suis pas forcément pour la digitalisation donc je suis obligé de classer. Mes disques les plus précieux sont les premiers Crosstown Rebels, “Sleeza” de Kiki & Silver Surfer, et un disque de Terry Callier venant tout droit de 1964.”
FOUR TET
“J’ai 5 000 disques. J’aime beaucoup le Jazz. Comme par exemple Bells d’Albert Ayler. J’organise ma musique par genre et je digitalise certains sons que je joue souvent.”
