C’est soul. Sans révolutionner le genre, The Dip s’écoute avec plaisir et mérite une oreille attentive. Du groove de blanc comme il en faudrait bien plus souvent.
The Dip vient de Seattle, pas de Memphis, berceau de la soul, encore moins de Détroit ou de Philadelphie, villes pionnières dans l’explosion de cette musique. Pire encore, The Dip n’a rien à revendiquer en terme de racines afro-américaines. Pourtant, The Dip joue tranquillement sa soul et ça groove pas mal du tout. Ce groupe copycat reprend la soul, là où elle a été laissée, au début des années 70. The Dip applique une recette mille fois cuisinée certes mais sans arrière goût revival ridicule. Une voix suave, une guitare funk, des cuivres puissants, une basse rebondie et une batterie au millimètre. Les bons ingrédients d’une soul cuisinée aux petits oignons.
The Dip, c’est 9 mecs qui font de la soul entre Wilson Pickett et Bobby Womack. Une soul entre funk parfois hard et soul bien crooneuse. Un retour bien groovy vers le passé en somme. Des mecs qui boivent du café en plus, fallait bien en parler. Laissez vous groover en écoutant leur premier album à la suite.
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