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Mes folles aventures au Pitchfork Music Festival Paris 2013

Jour 3 : la pop magnifique de Pégase et Youth Lagoon et les machines à danser de Hot Chip et Todd Terje


La fatigue est totale mais le moral est bon. J’ai découvert Pégase deux jours avant le festival. J’ai bien envie de voir Raphaël Hervez du coup. Sa pop électrique est somptueuse comme ouverture de ce 3ème jour ! Une synth-pop poétique et rêveuse qui a des airs de véritable voyage. Parfois eighties, surtout féérique, j’ai devant moi un groupe fort qui mérite plus de mise en avant. Musiciens accomplis, la bande de Pégase est ma découverte du Pitchfork, je ne risque pas de les oublier ceux là. Je vous invite chaleureusement à découvrir leur nouvel EP.

Déjà perché mais tout seul, c’est avec la sécurité que je discute. Merci à eux pour le café et le spliff en passant, hihi. J’en zappe Majical Cloudz qui n’était pas super tentant au loin de toute façon. Sky Ferreira ne m’attire pas non plus. Trop pop star à mon goût. Je me réfugie sur la scène de Youth Lagoon.

L’Américain Trevor Powers est connu pour sa dysphorie, alors le voir sur scène est un véritable questionnement. Est-ce que Youth Lagoon nous fera des sourires heureux ? A vrai dire, j’en ai aucune idée, mal placé, derrière lui, impossible de savoir. Par contre sa musique, un véritable bonheur, unee explosion de pop intelligente, je pense à Animal Collective, MGMT ou Deerhunter qui sont loin derrière niveau prestation scénique. La transition idéal à mes oreilles. Youth Lagoon enchaîne les titres de son deuxième album Wondrous Bughouse avec une classe affolante. Ce voyage dans les méandres torturés de son cerveau est un régal ! Ne loupez pas cela grâce à la Blogothèque.

Je passe directement à Hot Chip. Rien de bien passionnant à se mettre sous la dent. Baths trop compliqué. Omar Souleyman trop fête de mariage. Yo La Tengo trop Yo La Tengo. Panda Bear pas mal mais je suis soûl à force d’attendre. A noter que les bars Heineken proposait des blondes bien bonnes, Sophie particulièrement. Hot Chip donc.

Hot Chip c’est bien évidemment le concert que tout le monde attendait durant ce festival. Hot Chip c’est une machine à danser en live ! Leur concert au Festival Days Off résonne encore dans la tête. Electro-pop ludique, inventive, joyeuse et festive, le show Hot Chip fait encore une nouvelle fois mouche. Le show est imparable ! Logique, en cinq albums, Hot Chip a amassé assez de tubes pour que ses concerts ressemblent à un maxi best-of succulent. Petit miracle d’alchimie scénique entre les acteurs principaux du soir à voir grâce à la Blogothèque. On aurait ptet pu éviter l’hommage Pale Blue Eyes à Lou Reed par contre.

Enchaîner Hot Chip à Todd Terje, que demande le peuple. Terje Olsen de vrai nom monte l’ambiance encore plus haut. Prince de la house et du nu-disco actuel balance des bombes de danse d’une dizaine de minutes. Magicien du dancefloor, les festivaliers sont en transe lorsque Todd Terje balancent son Strandbar. Une véritable communion qui se faisait attendre dans ce festival. Joussif.

4h du matin, la suite avec l’égocentrique A-Track n’est qu’une vaste blague. Le dj superstar de Montréal cherche la fête du côté des beats hip-hop en total décalage avec ce qu’on vient de vivre pendant 3 heures. La faute à cette programmation illogique.

En conclusion, ce Pitchfork Music Festival aura été très hétérogène. Une troisième édition où il aura manquer cruellement d’ambiance globalement. La faute à une programmation indépendante mais trop éclectique ? A en débattre. La faute certainement aussi à des gros problèmes de qualité du sons et de jeux de lumières. Difficile d’être pris dans une ambiance lorsque les artistes ne sont pas correctement mis en valeur sur leur scène. Notons néanmoins cette belle solidarité des festivaliers à Movember et aux Bretons, moustaches et bonnets rouges all the way.

Merci encore à Green Room Session pour l’invitation au Pitchfork Music Festival. Vous pouvez retrouvez d’ailleurs leur report sur leur site Greenroomsession.fr, plein de moments et d’images sympa des artistes sont à découvrir. Vous pouvez suivre Greenroom sur FacebookTwitter et Instagram.

Vous pouvez retrouver tous plein de photos du Pitchfork sur leur site.

PS : Je vends 3 token. Pas servis. Prix à débattre. Contactez moi en commentaire.

Les tops :

  • La pop française de Pégase et Petit Fantôme
  • La machine à danser Hot Chip et Jagwar Ma
  • L’électro de Darkside et de Todd Terje

Les flops :

  • L’égotrip de The Knife et A-Trak
  • Le manque d’ambiance général de ce festival qui n’a pas su se renouveller cette année
  • Les énormes problèmes de sons et les lumières

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