C’est la fête des grands-mères. Pour l’occasion, partez à la rencontre de “Misao the Big Mama” et “Fukumaru the Cat”. Un vieux couple d’ami aussi particulier qu’attachant. Dans cette série de photo de Miyoko Ihara, découvrez une grand-mère japonaise traditionnelle, son chat et beaucoup sourire.
Miyoko Ihara est une photographe diplômé de l’Institut Nippon Photographie en 2002. A cette époque, elle a commencé à photographier sa grand-mère, Misao, afin de documenter sa vie., de garder une trace des vieilles traditions japonaises. Cela a duré plus de 13 ans.
Un jour en 2003, Misao trouva un chat errant dans la grange des Ihara. Un chat bizarre avec ses yeux verrons très particuliers. Elle décida de le garder et de l’appeler Fukumaru, en rapport au “Dieu de fuku” (Dieu de la bonne fortune). Parce que c’est toujours une bonne chose d’avoir la bonne fortune au sein de la famille. Depuis ce jour, les deux amis sont devenus inséparables et Ihara Miyoko décida de se consacrer uniquement à prendre des images de cette nouvelle amitié. Tous les deux travaillent dans les champs, admirent les fleurs de printemps ou font la sieste ensemble au soleil.
“C’est en partie dû au fait qu’ils sont tous les deux un peu durs d’oreille, mais ma grand-mère et Fukumaru communiquent toujours par le regard, ils partagent un lien physique” raconte Miyoko Ihara.
Miyoko Ihara décida d’en faire un livre tellement la routine entre les deux est touchante et amusante : Miyoko Ihara: Misao the Big Mama and Fukumaru the Cat. Au moment de la sortie du livre, Misao avait 87 ans et Fukumaru 8 ans. Le travail au grand air, la vie proche de la terre… avec ces photos, vous pénétrez dans le quotidien d’une ferme à l’ancienne. Avec pour toile de fond le paysage qui évolue au fil des saisons, Misao ensemence ses champs, cultive fleurs et légumes, partage les bienfaits de la nature, toujours aux côtés de Fukumaru. Le théâtre de l’attendrissante vie quotidienne de Misao et de Fukumaru fleure bon une atmosphère aujourd’hui disparue des grandes villes ; l’intimité qui les relie, transcendant le langage, s’impose à nous. C’est aussi attachant qu’émouvant.
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Découvrez quelques photos de Misao et Fukuramu
