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Sur la Route du Rock

Il est un petit village, assez loin de Paris, qui se bat depuis des années pour la belle musique indé. Saint Malo et son festival La Route du Rock propose une des plus belles programmations pour les amateurs de découverte opulente, de rock et d’indépendance. Avec en tête d’affiche Portishead, Moderat ou Slowdive, c’est surtout les concerts de Mac DeMarco, Fat White Family, Pégase, Ought, Frànçois & The Atlas Mountains, Jamie XX, Todd Terje ou encore Protomartyr qui m’auront marqué durant ces quelques jours. La génération du beat bien rock et bien électro a été ravie. Lavé de la gadoue et encore le cœur en l’air, retour sur mes meilleurs moments et artistes de la Route du Rock 2014.

24 ans déjà qu’existe La Route du Rock. Et encore cette année la programmation fut ambitieuse, les galettes saucisses savoureuses, les futs de bières asséchés et les pieds dans l’eau. Un véritable coup de coeur pour ce festival à taille humaine et plein de bonne humeur, et pour sa ville de St Malo. 26 500 entrées, c’est peu au niveau des gros festivals parisiens dont j’ai plus l’habitude et c’est bien mieux du coup. Malgré une soirée du jeudi mis en berne par la grosse pluie du matin et du soir, le reste fut que ciel bleu, à peu près. En tout cas, les plages malouines sont idéales pour les cuites et l’enceinte du Fort de Saint-Père est un endroit merveilleux pour un festival. Certes, il serait bien d’aménager un peu mieux l’évacuation des eaux et l’accès principal, n’empêche le son résonne comme il faut. Et pour ma première, j’en redemande, avec toi pour les 25 ans ?

Bisou la classe de Frànçois & The Atlas Mountains, Hamilton Leithauser et Ought

En amont du festival sur les scènes du Fort de Saint-Père, l’ouverture du festival se déroulait sur la scène de la salle Nouvelle Vague, lieu de deux très grands moments de musique. Une programmation de 3 concerts aux antipodes avec un dénominateur commun la classe de leur protagoniste : Ought, Hamilton Leithauser et Frànçois & The Atlas Mountains ont été incroyables.

Ought marque actuellement la scène do-it-yourself montréalaise avec leur punk-rock radical et prophétique. Un album More Than Any Other Day qui s’écoute en boucle, qui marquera le temps certainement et qui prend une ampleur incroyable sur scène ! Leur musique déjà attachante et troublante aux oreilles se remplit d’une énergie fiévreuse et dansante au fil des mesures. Monte et monte sans cesse, hypnotise pour amener très loin. Un début de festival en fanfare et un concert direct dans le top de cette Route du Rock. Un sentiment partagé par Frànçois and The Atlas Mountains caché dans la fosse et découvrant aussi le groupe. Le chanteur Tim Beeler est certainement une future grande icône du rock moderne, je l’espère. Ambieuce et touchante, la musique de Ought en live est la belle grande découverte de ce festival. Ne les louper pas au Pitchfork Music Festival !

S’enchaîne un grand monsieur du rock new-yorkais. Alors que son groupe The Walkmen est actuellement en pause, Hamilton Leithauser se paye du bon temps en solo avec l’album Black Hours. Aux heures sombres se mêlent des mélodiques pas si noires et une voix merveilleuse. Une voix qui explose sur scène, encore et encore, sans jamais lasser. Toujours à la limite, il écorche cette voix puissante sans ménagement. Forcément, un grand moment. Bien que son groupe ait été grand aussi, on préférera néanmoins les concerts et compositions The Walkmen. De toute façon, un grand merci à Hamilton Leithauser pour l’ensemble de son oeuvre.

Changement de registre avec la pop moderne de Frànçois & The Atlas Mountains. Connu et désormais reconnu grâce à l’album Piano Ombre, François Marry et ses quatre musiciens amis multri-intrumentistes étaient la belle tête d’affiche de cette première soirée. Et ils n’ont pas déçu. De source interne, peut-être le meilleur concert de leur grande tournée estivale. Il faut dire que le groupe réalise l’exploit de transposer leur univers lumineux et sombre avec une maîtrise technique insolente sur scène. Mention spéciale à l’impressionnant Jean Thevenin à la batterie. Leur musique entre pop anglaise, chanson française et world music est une merveille de fête et d’émotion. L’album propose un monde onirique et poétique, le live offre quant à lui un joli moment de grâce, dans la plus grande des facilités. A ne pas louper sur scène, le rdv est donné le 18 novembre au Bataclan, avec toi ?

 

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