C’est un talent brut. Marble Arch a décidé de redonner une certaine noblesse au shoegaze français. D’une inspiration proche de Slowdive, la musique de Marble Arch lorgne parfois vers de la dream pop ou de la lo-fi, histoire de situer un peu mieux. Des étiquettes faciles à décoller car de toute façon la musique de Marble Arch est propre à ce jeune talent brut venu de Rennes. Il définit sa musique comme un “son de l’enfance”, entre une écriture pop sérieuse et un son rugueux et rêveurs avec une de boîtes à rythmes sévères. C’est au départ une démarche intime, qui prend de l’ampleur et se révèle. Pas d’influences revendiquées, pas de case attribuée, simplement ce son de l’enfance, du jeu, de l’expérimentation. Son album The Bloom Of Division puise de toute façon dans le meilleur pour bercer l’oreille. Un album à la fois brut et écoutable le matin ou dans les moments de faiblesse. Comme offrir un peu de tendresse dans la bataille.
Vous pouvez suivre Marble Arch sur Facebook et BandCamp.
The Bloom Of Division est coproduit par Le Turc Mécanique et Requiem Pour Un Twister.
Je vous recommande d’ailleurs la découverte des autres sons de Le Turc Mécanique, sur leur BandCamp. Un label fondé en 2012 par Charles Crost qui s’intéresse à tout un pan de musique actuelle française héritée des année 80 – cold, shoegaze, musique industrielle. Avec une obsession de la texture du son, du bruit, d’une certaine beauté dans le chaos. La démarche est indépendante, au service des groupes avant tout. Une démarche noble qu’il est bien de mettre en avant du coup. Plus d’infos sur Le Turc Mécanique à lire dans un Carnet de Bord chez Les Tambours.