Les cartes sont des représentations plates de notre planète sphérique. Forcément, il y a un problème de projection d’un point à un autre. Faites comme Johnny Harris de la vidéo et découpez un globe en plastique pour comprendre exactement ce qu’il faut pour transformer une sphère en quelque chose de plat. Vous rencontrez quelques difficultés…
Comme vous pouvez le voir, cette lutte pour créer une carte plate à partir du globe en plastique est révélatrice d’un défi que les cartographes ont dû relever pendant des siècles : il est en effet mathématiquement impossible de traduire la surface d’une sphère sur un plan sans une certaine forme de distorsion.
Oubliez Mercator et pensez plutôt Gall-Peters
Pour résoudre ce problème de proportion, les mathématiciens et les cartographes ont développé une immense bibliothèque de représentations du globe, chacune déformant un certain attribut et en préservant d’autres. Par exemple, la projection de Mercator, celle que nous connaissons tous, celle de Google Maps par exemple, préserve la forme des pays tout en déformant la taille, en particulier près du pôle nord et sud. Le Groenland n’est en réalité pas aussi grand que l’Afrique, bien au contraire. Pour une vue plus précise de la superficie, regardez la projection de Gall-Peters, qui préserve la surface tout en déformant la forme.
En fin de compte, il n’y a pas de projection cartographique “correcte”. Chacune est livrée avec des compromis, et les cartographes prennent des décisions de projection en fonction des tâches particulières à accomplir. Mais si vous souhaitez voir une représentation précise de la planète, il est préférable de rester avec un globe terrestre. De préférence personnelle, pas en plastique.
Pourquoi les cartes du monde sont fausses ? Explication en vidéo
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