Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la France insoumise, vient de sortir un jeu vidéo en ligne : Fiscal Kombat. Une manière innovante de faire campagne et de présenter son programme fiscal. Surtout d’intéresser les plus jeunes à son combat 🎮
Après Mélenchon youtubeur, Mélenchon hologramme, voilà Mélenchon héros d’un jeu vidéo. Le candidat de La France insoumise à la présidentielle a sorti vendredi 7 avril son jeu vidéo de campagne dont il est lui même le héros. Dans Fiscal Kombat, le but du jeu est simple : récupérer un maximum d’argent des méchants “oligarques”, comme Jérôme Cahuzac, Pierre Gattaz ou Liliane Bettencourt. Récolter 279 milliards d’euros, le budget prévu par le candidat une fois au pouvoir. Même dans le monde virtuel, la politique n’est jamais loin.
Le jeu #FiscalKombat est enfin disponible ! : https://t.co/N4D5kQPxjQ pic.twitter.com/Yhi0AFxZDt
— FiscalKombat (@Fiscal_Kombat) 7 avril 2017
“Le héros du jeu c’est moi”
Développé par Discord insoumis, une plateforme collaborative d’initiative citoyenne soutenant le candidat de la France insoumise, Fiscal Kombat tire son nom de Mortal Kombat et son ‘gaming’ de Double Dragon. “Secouez-les tous!”, intime le slogan du jeu dans une référence cette fois à Pokémon. Bref, Fiscal Kombat récupère tous les codes des jeux vidéo populaire, pour mieux attirer les jeunes dans le combat de La France insoumise.
N’y voyez pas ici de l’opportunisme facile, Mélenchon avait déjà, à plusieurs reprises, partagé son intérêt pour les jeux vidéo. Il est d’ailleurs le seul candidat à évoquer ce sujet dans son programme. Sur France Info, en novembre 2014, il déclarait même que le jeu vidéo “est une forme d’art, d’expression artistique comme l’a été la bande dessinée, autrefois méprisée, aujourd’hui devenue un art. Donc on a le droit et le devoir de s’y intéresser et de s’intéresser au contenu.” Une manière de cajoler le secteur dans le sens du poil, secteur qui se porte très bien en France.
Comme il l’explique sur sa chaîne YouTube : “Le héros du jeu c’est moi. On incarne mon personnage et on affronte des oligarques, on les capture, on les secoue et on fait tomber des euros et ces euros peuvent être mis dans un pot commun.” Ces ‘oligarques’, ce sont “Monsieur Gattaz, Madame Bettencourt… que des gens riches” en somme, précise Jean-Luc Mélenchon. Cet outil de campagne d’un nouveau genre offre une façon innovante de présenter le programme fiscal du candidat. Celui-ci propose, entre autres, de lutter contre l’évasion fiscale et de fixer le taux d’imposition à 90% pour les revenus supérieurs à 400 000 euros par an.
