Juliette Armanet est l’étincelante sensation du Printemps. Son premier album Petite Amie est sorti le 7 avril et il donne l’envie folle de chanter des chansons d’amour. Les mots se pèsent, les mélodies s’envolent et les cœurs fondent. À la folie, on vous dit.
Juliette Armanet pourrait bien être celle, simple, rare, qui s’imposerait comme la Petite Amie la plus trendy du moment dans la chanson française. Toujours accompagnée de sa “bête noire”, son piano, éternel partenaire de crime et de danse, la délicate confie depuis près d’un an ses douces folies sentimentales à un public de plus en plus grandissant. Entre nostalgie et humour, elle a su créer autour de ses mélodies charnelles et sensibles une aura originale, entre le rose et le noir.
On parle de Juliette Armanet comme de l’héritière de Véronique Sanson, Michel Berger et William Sheller – rien que ça. Comme eux, elle joue des chansons d’amour sur un piano plus mélodieux et lyrique que jamais. Comme eux, elle connaître certainement le même succès critique au fur et à mesure des compositions. Il faut dire que son premier album Petit Amie sorti le 7 avril dernier est une réelle révélation.
Des titres passionnément pop qui voguent sans complexe du tube dansant à la mélopée intimiste. Qu’elle fasse L’Amour en solitaire ou À la Folie, elle préserve une esthétique singulière, subtilement rétro-moderne, délicieusement décalée. Parfaitement illustrée par une pochette osée et révélatrice de Théo Mercier. Portrait d’une icône pop-décalé. Juliette Armanet comme la Reine du moment. Le règne Armanet est né et va faire assurément parler de lui dans toute la France.
C’est à Lille que Juliette Armanet voit le jour avant de grandir en banlieue parisienne. Passionnée de piano comme ses parents, elle écoute énormément de musique et passe elle-même derrière l’instrument. Étudiant le piano en musique classique avant d’abandonner à l’âge de onze ans, ce qu’elle avouera regretter au final. Par la suite, Juliette développe avec l’âge et l’adolescence une certaine curiosité pour la chanson française ; Véronique Sanson, William Sheller, Alain Bashung, Barbara ou encore Alain Souchon. Ses grands classiques déclenchent le déclic et la jeune fille décide alors de composer ses propres chansons. De chanter de sa propre voix ses propres mots et mélodies.
Mêlant la chanson à l’électro, Juliette Armanet se fait remarquer dès 2014, alors qu’elle a entre-temps embrassé la carrière de journaliste. L’Amour en solitaire, son premier véritable morceau attire rapidement l’attention des professionnels et du public. Logiquement, un EP Cavalier Seule de quatre titres suit dans la même année. Et c’est avec cet Amour en solitaire que Juliette Armanet ouvre cette année son premier album Petite Amie.
Juliette Armanet sort ainsi son tout premier album, espièglement intitulé Petite Amie, coréalisé avec Marlon B et Antoine Pesle, opus de douze titres fiévreusement composés autour de son éternel compagnon, le piano. Un kaléidoscope amoureux émouvant, dans lequel la jeune femme refuse encore une fois de choisir son camp musicalement, oscillant langoureusement entre de longues plages mélancoliques, des slows privés en piano-voix, et des bombes discodéines. Une large palette pour exprimer sa carte (postale) du tendre sur laquelle s’aiguise au long cours une plume tout en jeux de mots, une intimité fantasque, et surtout… une voix tout en délicat vibrato. Car c’est sans doute bel et bien grâce à ce sens de l’interprétation, de sa volonté de nous faire vibrer, que Juliette Armanet fait passer la variété française de l’autre côté du miroir, dans une modernité pure, sans ornements ni faux-semblants. Les mots se pèsent, les mélodies s’envolent et les cœurs fondent. À la folie, on vous dit.
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Écoutez Petite Amie de Juliette Armanet
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