Aliocha est un acteur touche à tout, jeune étoile montante du cinéma québécois. Pourtant c’est la musique qu’il a en tête depuis son plus jeune âge. Tant mieux pour nous. Entre les tournages et la promotion de ces films, il s’est mis à composer ces premiers titres qu’il publié dans son premier EP Sorry Eyes. Entre folk et rock, sa musique est délicate et pleine de maturité. Facile, il pourrait énerver d’avoir autant de talent dans tous les domaines, mais à l’écouter, on a envie de l’écouter plus encore.
Auteur, compositeur et interprète, Aliocha est né à Paris en 1993. Il est encore enfant lorsque sa famille s’installe au Québec. La musique fait partie de sa vie depuis son plus jeune âge : à l’âge de 10 ans, il entreprend des cours de chant, et se met à la guitare quelques années plus tard. Il a 16 ans quand il compose ses premières chansons, marqué par les grands noms des singer-songwriters américains comme Bob Dylan ou Elliot Smith, mais aussi les Britanniques Nick Drake et Scott Matthews. Des chansons aux univers musicaux qui dérivent entre le folk, le grunge des années 90, le rock anglais et l’Americana. Son style aujourd’hui rappelle surtout celui d’Alex Turner dans ce style rock toujours juste, mélodique et accrocheur. Capable de mélanger tous les styles justement, toujours avec une énervante facilité.
C’est à ces 18 ans en 2012 que la vie d’Aliocha marque un tournant. Il fait la rencontre de Jean Leloup, qui devient un premier et précieux ‘mentor’. Dans le studio de sa légende, en compagnie du groupe The Last Assassins avec qui Leloup travaille alors, ils enregistrent déjà plusieurs chansons. Et pendant ces quatre dernières années, Aliocha perfectionne son autre art aux côtés de cet artiste rock alternatif connu et reconnu au Québec. C’est avant tout la télévision et le cinéma qui l’appellent et le font connaître. Toute sa famille étant dans le milieu, il était plus naturel qu’Aliocha fasse ses premières armes en tant qu’acteur. Car en réalité Aliocha Schneider est la jeune étoile montante du cinéma québécois.
Bien qu’il soit en pleine ascension dans le monde du cinéma, Aliocha Schneider avoue avoir plutôt la tête à la musique. Heureusement pour nous car son premier EP est d’une justesse et maturité impressionnante. Ce touche-à-tout de 22 ans est capable d’enchaîner les styles et les mélodies toujours dans un style très direct. Portée par une voix impressionnante de maturité. D’un côté, il y a des chansons très épurées et acoustiques, enregistrées en une seule prise, et de l’autre des autres chansons beaucoup plus rocks et produites. Il est certain qu’Aliocha a un talent pour tout, ce qui est déconcertant, voire énervant, mais bon à l’écouter, on a envie de l’écouter encore.
☞ Le premier EP Sorry Eyes d’Aliocha est à écouter à la suite et Aliocha sera en concert le 13 octobre à Paris au Théâtre de l’Atalante dans le cadre du MaMa Festival.