Au moment de dénicher son nouveau coup de coeur pop, on ne se tourne de toute évidence pas assez vers l’Italie. Et pourtant…
Et pourtant Wrongonyou vient de Rome, et il fut l’une des révélations de ce weekend lors de la série de concerts donnés place de l’Hôtel de Ville à l’occasion de la fête de l’Europe. Avec seulement deux singles à son actif mais déjà une petite renommée naissante dans son pays, ce musicien d’à peine 25 ans chante dans la langue de Shakespeare des compositions folk mâtinées d’électronique (discret), quelque part, selon sa bio (qui dit vrai) entre Bon Iver et James Blake.
Il suffit de quelques secondes d’écoute de son dernier single, “Killer”, paru en mars de l’année dernière, et de ces quelques premiers mots, “I wanna go to mars”, pour immédiatement tomber sous le charme de cette voix, de cette gueule, de cet évident charisme. Sur scène, en trio, Wrongonyou prend son temps, ose les ambiances plutôt que les refrains faciles, allant jusqu’à noyer ce petit tube évident sous déluge d’effets. Le résultat, loin d’être indigeste, rend fou.
Ce talent est à suivre, il est déjà immense.
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