C’est au détour d’un partage sur Facebook qu’on a écouté, plusieurs fois, l’un des grands tubes de 2016 : One Club Town de Real Lies.
C’était Primal Scream et l’album Screamadelica, ses choeurs, ses drogues, sa folie. C’était l’Angleterre et ses clubs, ses DJ’s, ses Chemical Brothers. C’était, finalement, les années 90, et tout ce que cela convoque dans notre imaginaire collectif, à tort ou à raison.
Tout cela, est bien plus encore, est condensé dans ce single du trio Real Lies. 3 minutes et 46 secondes qui ne promettent qu’une chose, mais pas la plus légère : un authentique voyage dans le temps, deux décennies plus tôt. La description de la vidéo des londoniens ne promet d’ailleurs que cela, de l’amitié, des soirées, et les lumières de la grande ville.
Alors ok, le single est tiré du premier album des anglais, paru l’année dernière. Mais, injustement passé inaperçu, il mérite, cette année, une autre vie, plus longue et plus belle.
Un tube ? Oui, un tube. Rien de moins.