C’est une question que se posent certains scientifiques américains. Parce que les déchets (y compris le caca) pourraient devenir une nouvelle génération de biocarburants avancés. Le marron est-il le nouveau vert ?
Rien qu’aux États-Unis, chaque année plus d’un milliard de tonnes de fumiers sont produits par l’agriculture, qui produit des émissions d’oxyde nitreux, de méthane à effet de serre 325 fois plus puissants que le dioxyde de carbone. Imaginons un instant que toute cette “merde” puisse avoir un usage réellement utile ; un usage qui pourrait stimuler un mouvement durable dans les biocarburants ? Parce qu’au final on parle bien de caca. Celui de l’agriculture mais aussi celui des citoyens.
Dans cette vidéo, le chercheur David Wernick parle de ses travaux en cours à l’UCLA. Il estime possible de transformer le fumier, les eaux usées, les déchets végétaux et même le dioxyde de carbone de l’atmosphère en des stocks d’alimentation pour la production de biocarburants, et pour rendre le processus de fabrication de biocarburants propres et durables. La vidéo est en anglais mais elle se comprend facilement. Le caca comme nouvelle source éventuelle de biocarburant ? La question est certes tirée par les cheveux, mais elle a le mérite du coup d’oeil et d’une certaine réflexion.
