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Pourquoi les bonnes résolutions du Nouvel An ?


C’est chaque année la même rengaine. Faire du sport, manger sainement, arrêter de fumer et de picoler, s’envoyer plus souvent en l’air… Le début d’année est bien souvent marqué par ces fameuses bonnes résolutions. Des engagements personnels qu’on souhaite tenir toute l’année, avec plus ou moins de difficulté. Mais d’où viennent les bonnes résolutions du Nouvel An ?

Les bonnes résolutions sont une coutume occidentale qui consiste, à l’occasion du passage à la nouvelle année le 1er janvier, à prendre un ou plusieurs engagements envers soi-même pour améliorer son comportement, une habitude ou son mode de vie durant l’année à venir. [gif] Du coup, on se dit (en plein descente d’alcool) que ça serait pas mal de faire du sport, de manger sainement, d’arrêter l’alcool… [gif].

Cette (mauvaise) habitude remonterait à la période des Babyloniens à l’Antiquité. Selon leur croyance, ils promettent à leurs dieux de rembourser leurs dettes et de rendre les objets qu’ils avaient empruntés, afin de remettre les compteurs à zéro pour la nouvelle année. Une sorte de bonne résolution pour le début d’année en gros. Ce sont les Romains qui ensuite ont pris l’habitude de se promettre des choses à Janus ; le Dieu aux deux visages dont l’un est  tourné vers le passé, l’autre vers le futur. Voilà pour la petite histoire. Mais en réalité, il faut bien se dire la vérité. En 2007, une étude menée par Richard Wiseman de l’Université de Bristol impliquant 3 000 personnes a montré que 88% des résolutions de la nouvelle année échouaient [gif]. Concernant le taux de succès, il serait amélioré sensiblement lorsque les résolutions sont rendues publiques et qu’elles obtiennent le soutien des amis. Néanmoins, il est insensé d’essayer d’arrêter de fumer, de perdre du poids, de nettoyer son appartement et d’arrêter de boire du vin au cours du même mois : la volonté est une ressource mentale extrêmement limitée qui se travaille progressivement comme la musculation. En gros, il faut pas trop forcer chaque début d’année. Mais plutôt de travailler ça par cycle mensuel ou trimestriel. En tout cas, au Torréfacteur, on vous souhaite la curiosité et tout plein de belles aventures pour 2016. [gif]

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