C’était 2015, maintenant 2016. Qu’est-ce qu’on peut se souhaiter ? La santé ? Le bonheur ? Personnellement, j’ai surtout envie de vous souhaiter beaucoup de curiosité. Parce que grâce à elle, j’ai pu vivre une de mes plus grandes aventures l’année dernière : Audi Endurance Experience.
Voilà cinq années que Audi offre la possibilité à ses clients et à quelques invités de vivre les émotions et les sensations d’une course automobile sur des circuits légendaires en France. Une course d’endurance de 24 heures en 3 manches où les pilotes sont des amateurs mis dans les conditions d’une véritable course homologuée par la FIA. Et si je vous raconte cela, c’est parce que je me suis vu offrir un de ses volants d’exception. Moi, le dormeur qui préfère de loin Téléfoot à Auto-Moto. Moi, celui qui n’aurait jamais imaginé vivre cette aventure. Qui n’aurait pas vraiment cherché en tout cas.
Je dois vous avouer une chose. Je n’ai jamais vraiment compris la course automobile. Le plaisir de la vitesse. Rouler des mécaniques. Ces pilotes qui font des tours en rond dans leurs voitures ultra-puissantes juste pour le plaisir d’arriver premier. En même temps, quel plaisir peut-on avoir à taper dans un ballon aussi ? Bref, mon intérêt pour le sport automobile était plus que limité. Je me demandais même si la course pouvait être un sport. Jusqu’au jour où Audi m’invita à cette course automobile d’exception : Audi endurance experience. Mon permis en poche et avec une certaine curiosité, je me suis laissé tenter. Sincèrement, ce n’était pas gagné d’avance. Le temps de la réflexion, de mettre certaines peurs de côté (j’ai horreur de la vitesse), je me suis laissé convaincre d’essayer, de voir, de comprendre, d’être curieux tout simplement. Et c’est tout ce que je vous souhaite pour 2016 : la curiosité. Parce qu’avec cette arme en poche, vous ne risquez pas grand chose, au pire de vivre des choses plutôt pas mal.
Direction Magny-Cours donc. Là où le Grand Prix de France s’est déroulé de nombreuses années. À peine arrivé sur le parking qu’on ressent une certaine excitation, une certaine appréhension aussi. Pas moins de 25 Audi A3 TFSI 180 ch Quattro nous attendent. Déjà le signe de la compétition. Les futurs pilotes découvrant leur voiture, uniforme, équipage, team manager, se regardent presque déjà en chien de faïence. Parce qu’au final, la plupart sont venus ici pour en découdre. Et moi, je suis complètement perdu au milieu de tout ça… En espérant que ma curiosité ne m’a pas joué un mauvais tour.
Juste deux tours de chauffe aux cotés du team manager de l’écurie Oreca (pas un pilote du dimanche donc). Juste le temps de comprendre le tracé du circuit, d’avoir quelques bases de pilotage. Et voilà, je me retrouve seul au volant de mon bolide à en découdre avec la vitesse, les vitesses, les virages, les freinages et les autres participants. Pas le temps de mettre Nostalgie à la radio. La sensation est plus qu’impressionnante. Les technologies Quattro et EPS permettant de bien garder le contrôle du petit bolide. Parce que c’est bien la première fois qu’on m’autorise à mettre les pédales pieds au plancher. A frôler les 200 km/h. 2 tours seulement pour prendre ses marques et direction la salle de réunion pour entendre les directives du Directeur de course, comme les pro. Une salle qui a connu les plus grands pilotes de l’époque, de Senna à Prost. Ça rigole tellement pas. On se sent encore plus petit d’un coup.
Passé les qualifications, on a déjà pas moins de 3h30 de course au compteur et pas le temps de se reposer, nous voilà partis pour 3×3 heures de compétition. La pression monte. Et la nuit tombe. Audi endurance experience est une course qui se joue sur 24 heures donc. De quoi mettre à rude épreuve l’endurance de chacun. Soutenus par notre team manager, les 25 équipages participants, composés de cinq pilotes, élaborent alors la meilleure stratégie pour décrocher un maximum de points à l’arrivée de 3 manches de 3 heures chacune. Durant ces 9 heures, nous faisons attention à la mécanique de la voiture comme dans une vraie course d’endurance. Les pneus et les plaquettes de freins surtout. Car la mécanique et les passages au stand ont forcément une incidence sur le chrono au final. C’est pas si con que je le pensais au final. Et le sport, on le sent plutôt bien passer aussi.
Alors on pose des questions. On cherche à s’améliorer à chaque tour, à chaque virage, à chaque ligne droite. Analyser son pilotage et comment grappiller quelques centièmes de secondes, moi celui qui aime bien prendre son temps d’habitude. La fatigue se fait sentir à chaque fois qu’on sort du véhicule. Les courses sont réellement éprouvantes tellement on se donne à fond. Les bras sont lourds. La voiture ne se laisse pas dompter si facilement. Parce qu’au final, on se prend au jeu. Sans s’en rendre compte, on se donne vraiment. Passé les appréhensions, ce qui compte c’est d’améliorer ses chronos, de doubler l’autre, de vivre cette expérience à fond. Autant vous dire tout de suite, mon équipe n’est pas monté sur le podium. Le principal était ailleurs de toute façon.
Dépasser ses limites. Vivre une expérience hors du commun. Et surtout être curieux pour apprendre le plus possible. C’est tout ce que je vous souhaite pour 2016. Aujourd’hui, je ne suis pas pilote, mais j’ai appris beaucoup de chose grâce à Audi et à cette course automobile. Du coup, je vois les choses différemment. Et c’est tout ce que je vous souhaite. De ne pas avoir d’apriori. Tolérance et curiosité pour 2016.
Voici quelques photos et vidéo, histoire de mettre quelques images sur mes mots. En espérant vous donner envie.