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Lorsque la Chine disparaît dans sa pollution

C’est frappant. Dans sa série Particulate Matter, le photographe Benedikt Partenheimer met en évidence la disparition de la Chine dans sa propre pollution.

A travers cette expression photographique des particules fines dans l’air chinois, le photographe Benedikt Partenheimer appuie là où ça fait mal. Bien que les autorités jouent la transparence depuis des années, en déclarant chaque jour le taux de pollution de l’air, ces photos montrent bien que l’air ambiant est complètement opaque. Les particules fines sont si présentes et si denses que la lumière du jour ne peut plus traverser l’épais brouillard de pollution. Des photos criantes de vérité qui mettent en scène la catastrophe de la situation.

La Chine et ses grandes métropoles disparaissent de plus en plus dans d’épais nuages de pollution. La situation est dramatique. Il s’agit aujourd’hui d’une “situation de vie ou de mort” comme le déclarait le maire de Shangaï en début d’année. Que la ville est désormais invivable. Alors que des solutions existent et peuvent être mises en place, comme l’explique la journaliste Chai Jing dans son édifiant documentaire Under The Dome.

De notre côté, Paris enchaîne les pics de pollution, alors il serait bien aussi de se poser certaines questions, de se rendre compte d’une certaine réalité et de prendre chacun ses responsabilités pour que la conférence Climat Paris 2015 soit utile.

Découvrez la série Particule Matter de Benedikt Partenheimer

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