C’est d’une richesse infinie. Melbourne, Florida, le troisième album de Dick Diver est un savant mélange de ce que ce petit groupe indé de Melbourne sait faire de mieux. Sous couvert de leur deep pop et de leur génial Calendar Days qui les a fait connaître, Dick Diver semble continuer vers le droit chemin. Un retour succulent avec Melbourne, Florida et sa pop luxuriante où leurs expérimentations s’enracinent plus profondément encore dans leur jungle psychédélique sans limite. Lou Reed ne serait pas peu fier. Avec Dick River, la pop n’a jamais été aussi riche et jouissive, à l’image d’un Marc DeMarco, de Pavement ou encore de leur copains de Twerps.
Il y a des groupes qui sont comme une évidence dès leur première écoute. Dick Diver fait parti de ceux là. Passée la bizarrerie du nom de ce groupe australien, l’amour est immédiat. Non sans rappeler un rockeur national à banane, Dick Diver sonne surtout étrange quand on réalise une traduction mot pour mot : “Plongeur de bite”. Mais pour la petite histoire, Dick Diver est en réalité une référence au personnage de Tender Is The Night de F. Scott Fitzgerald’s. Une belle référence à un des plus beaux héros tragique de Fitzgerald. Un personnage fragile entre succès et échec, toujours sur un fil. Comme la musique fragile de Dick Diver. Et pour l’autre petite référence, le titre de l’album Melbourne, Florida est une référence aux Simpsons. Comme l’explique le guitariste du groupe Rupert Edwards dans une interview. Comment ne pas encore plus aimer Dick Diver du coup…
Melbourne, Florida de Dick Diver sortira le 10 mars chez Trouble In Mind mais il est déjà en écoute à la suite.
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