C’est une affaire de famille. KidKult est une marque de t-shirt générationnelle inspirée par tout ce qui a bercé l’enfance des années 80 et 90. Deux frères qui s’amusent avec leur blagues et leurs souvenirs. L’un d’eux s’appelle PF, je l’ai invité au comptoir du Torréfacteur pour qu’il me parle de cette nouvelle aventure. Parce qu’il a l’envie de bien faire les choses, parce que le projet démarre très bien et parce que c’est un bon copain, mais aussi à cause de son gros sexe bien sûr.
D’où t’es venue l’idée de créer cette marque ?
Voilà une bonne année que je suis devenu indépendant. Je me suis rendu compte à un moment que le monde salarial ne me convenait pas. J’avais cette sensation d’être cloisonné, de ne pas pouvoir m’exprimer librement, de ne pas pouvoir travailler et d’aller là où je pensais juste d’arriver. Etre indépendant c’est la possibilité d’avoir des idées et de les matérialiser, surtout si on est bien entouré. Du coup, en discutant avec mon frère, en blaguant avec lui avec des jeux de mots de nos souvenirs respectifs, l’idée a germé. D’autant que de son côté, son métier est très différent du mien (ndrl. PF est consultant communication et social media), parfois ennuyant ptet, alors pourquoi pas donner un peu de piquant à tout ça. Et à sa vie de famille aussi, car sa femme nous aide beaucoup dans le projet au quotidien. Une véritable histoire de famille. Bien plus qu’une nouvelle affaire. Le début d’une belle histoire.
Pas compliqué de travailler en famille ?
Pas du tout. Notre relation avec mon frère est très fusionnelle. Avec sa femme, il organise toute la production. Ils sont en charge du projet. En amont, on définit ensemble quel sera le message et le visuel. Après ce brainstomr’ hebdo bien marrant, on balance l’idée à notre graphiste : Nathan Krieg, un pote de lycée. Excellent graphiste objectivement. Lui la production et moi la communication ensuite. Lui l’étincelle et moi le carburant.
C’est juste un bon délire de deux bon frères en fait ?
Exactement. D’autant que ce n’était pas gagné d’avance. Mon frère est bien plus âgé que moi, lui les cheveux courts et moi les cheveux longs. Une relation fusionnelle mais jamais vraiment de vie commune. Du coup, on se retrouve un peu grâce à ce projet. Et vu que j’ai cette envie de lancer des projets et de toujours bien m’entourer, mon frère est bien tombé. (là il me fait un de ses sourires dont lui seul à le secret). Lui et moi, on discutait souvent de nos délires d’enfances, de nos héros d’enfance. Des caricatures de héros qu’on apprécie encore. On s’est juste dit à un moment que toutes ces private joke pourraient ptet faire marrer d’autres personnes comme nous. Il nous suffisait juste de jeux de mots bien décalés et une grosse envie. Le délire vient de là. Le fantasme de l’histoire derrière est qu’on voulait savoir si quelqu’un rira de notre trip et, surtout, est-ce que cette personne aura le courage de le porter. Bingo, pas mal de gens le porte aujourd’hui. C’est assez impressionnant d’ailleurs. Nous avons de nombreuses sollicitation. Et de commandes, 7 fois supérieur à nos objectifs initiaux. Et là on se dit ptet bien qu’on va réussir à monter quelque chose de fort, qui peut être encore plus fort qu’une bonne blague. On verra bien. Si cela peut créer de l’emploi, des envies, autant le faire bien pour aller encore plus loin. De mon côté, je ne gagne pas d’argent avec tout ça, et tant mieux si je peux rémunérer d’autre personne. Le truc qui m’importe est d’habiller avec nos blagues et surtout de faire un truc de fifou avec mon frère.
Un dernier mot pour la route ?
N’oublions pas de rigoler de tout et de rien, car l’humour est intemporel. Rien n’est hasbeen. Tout est tendance. Tout ce qui te touche, porte le et soit en fier.
Lisez l’article de présentation de KidKult.
Une discussion de comptoir avec PF, le temps de boire son Pouilly Fuissé à La Factorie Saint Amour. J’espère que cette nouvelle histoire personnelle de PF vous donnera envie de créer la votre. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à discuter avec lui via twitter : @PFCanault.