Le 12 et 13 juillet, les amoureux d’électro s’étaient donnés rendez-vous au Parc Floral pour The Peacock Society. Bilan plus que positif pour ce nouveau festival à l’ambiance haute en couleurs. Fleurs, hamburgers, Heineken, tatouages et beat bien pensé pour ces deux soirées fortes en émotion qui ont ravi chaque membre du gang !
Nuit 1 : un Villalobos qui a tout déplumé
Au menu de cette première soirée bien copieuse : Louisahhh!!!, Adana Twins, DJ Koze, Joris Delacroix, Hot Natured, Ricardo Villalobos et Richie Hawtin.
Arrivé vers les 20h pour ne rien rater de Louisahhh!!!, c’est tranquillement que je me chauffe sur de la petite minimal bien adéquate et que je balance les premiers textos aux copains, tant que cela est encore possible. Et vu que les fêtards sont peu nombreux pour le moment, j’en profite pour tester les food-trucks pas encore pris d’assaut. Sur les deux jours, le grand gagnant de tous et de loin est la Caravane Dorée avec leur Magnus. Miam ! Le temps d’un tatouage éphémère avec Edwige et Virginie et nous repartons vers Adana Twins. Le warm-up étant déjà bien chaud et l’alcool aidant autant vous dire que la house d’Adana Twins a tout retourné. En une seule année, le duo a su imposer leur petit style aux influences multiples ; disco, hip-hop, rock, tout y est passé dans la douceur la plus totale. The Magician prend le relai et emmène tout ce beau monde déjà bien présent encore plus haut. Il faut dire que l’ex-moitié du duo Aeroplane, Stephen Fasano, sait y faire. Avec The Magician en DJ set, on retrouve les belles sonorités de ses Magic Mixtapes et de la bonne italo disco bien vintage. Bonheur ! Même DJ Koze de l’autre côté sur la scène intérieur ne m’aura pas fait décoller, il faut dire que pour le peu que j’ai entendu de son set était bien trop techno selon mes attentes. Après ses premières belles émotions, c’est au tour de Joris Delacroix, et de la fatigue aussi. Son live sympathique au demeurant ne parvient pas à me faire monter de nouveau. De toute façon, Joris Delacroix n’a pas été super fier de son live au final, selon des discussions de comptoir. Gardons alors des forces pour le reste de la soirée. Et quelle reste !
Hot Natured s’empare de la scène extérieur blindée de monde. Ce super-groupe réunit les stars du trendy label Hot Creations : Jamie Jones, Lee Foss et Infinity Ink. Pas besoin de préciser du coup que cette pop house portée par des sonorités de clubbing bien fraîches ont été terriblement efficace ! Premier véritable coup de coeur pour Salama, Anais et moi. Quand tout à coup, Ricardo Villalobos, enfin ! Connu et reconnu pour sa générosité sur scène, Ricardo est exceptionnel. Le dancefloor s’abandonne et communie grâce à sa science occulte du rythme, des basses et des montées sans fins. Des baffles qui soufflent un bon vent d’air frais dans les cheveux à vous déplumer le crâne ! Il a l’air gentil comme ça, mais quand il te chope, le Villalobos ne te lâche pas ! Alexandre ne vous dira pas le contraire. Je regrette juste le trop grand nombre de personne présent sur sa scène. La preuve en image :
Au tour de Richie Hawtin, grand messie du soir, d’arriver sur scène. Date unique en France, le Richie n’y va pas de main morte. Détroit et Berlin pleine lumière sous les yeux de milliers de festivaliers en transe. Seul malheureusement à cette heure tardive, j’aurai bien voulu partager ça avec quelques copains, mais réseau indisponible. Dommage. La grande salle est noire de monde. Autour de moi, des jeunes bras en l’air, bandana noué sur le front et lunette de soleil sur le nez plein. 5h30, il est temps de rentrer tout sourire. Les derniers beats de Richie Hawtin battent fort encore au loin. Quand tout à coup, un World War Z de Max Brooks par terre. Coïncidence ? Je ne pense pas…