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🎶 Mes albums préférés qui sont passés dans mes oreilles en 2016

C’est ma petite sélection des albums de 2016. Comme chaque fin d’année, il est temps de vous parler des albums et des artistes dont j’ai pris plaisir à écouter, écouter et écouter encore durant toute cette année.

Il ne s’agit pas ici d’un classement, savoir qui est meilleur que l’autre, mais plutôt d’une préférence, voire même d’une évidence. La volonté de vous partager des albums aux styles très différents et qui m’ont marqué chacun à leur manière. Il y a bien sûr des références, mais pas mal de découvertes (j’espère), parce que la curiosité est bien nécessaire. Voici donc un melting-pot de mes albums préférés qui sont passés dans mes oreilles en 2016. Prenez cette liste dans l’ordre et le désordre, c’est comme vous voulez, mais prenez le temps de vous laissez aller. Avec la playlist à la fin qui regroupe encore plus d’albums pour encore plus de bons sons. Bonne écoute 🎧

Merk – Swordfish


[alt-pop synthétisée] Venu de ses terres néozélandaises, Merk a été la très bonne surprise et belle prise de l’année avec Swordfish. Découvert totalement par hasard durant ma pêche quotidienne sur Bandcamp. Avec notamment son service Daily que bien sûr je vous recommande. Merk, 22 ans seulement et voilà qu’il sort un premier et impeccable album. Swordfish est un véritable petit bijou alt-pop au songwriting tellement précieux. Un album qui apportera chaleur et douceur tout le long de l’hiver. Une révélation.

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Kevin Morby – Singing Saw

[songwriting-folk de génie] Assurément le plus doux des songwriters de sa génération. Kevin Morby, l’ancien bassiste de Woods et chanteur/guitariste de The Babies continue depuis quelques temps sa route en solo, et c’est tant presque tant mieux. Car toujours portant avec lui un folk au sommet. Après Harlem River, puis Still Life, voilà venu le temps de Singing Saw. Solidement ancré dans les ’60s et ’70s, dans le pur style d’un Bob Dylan ou d’un Leonard Cohen de la belle époque, le songwritring de Kevin Morby est de plus en plus affûté avec ce Singing Saw. Si sombre et si lumineux à la fois. Difficile de ne pas tomber amoureux. Vivement le prochain album l’année prochaine !

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Ette – Homemade Lemonade


[indie power pop façon bubblegum] Un autre album et une artiste dont il est difficile de ne pas tomber amoureux, en tout cas si vous aimez ce genre de chose. De la pop d’aujourd’hui qui résonne comme celle d’hier, une pop qu’on mâchouille avec un plaisir solitaire au fond de son garage. Un côté bubblegum précieux magnifié par un effet lo-fi soyeux. Ette signe avec son Homemade Lemonade un merveilleux petit univers qui m’a rafraîchi de nombreuses fois durant l’été. Une indiepop bizarre, digne des grands songwriters écossais. Carla Easton de TeenCanteen a bien fait de s’amuser de son côté et de créer cette Ette. Toute seule, comme une grande, elle a crée une sonorité claire, libérée, indépendante et surtout amusante. Si contagieuse durant l’été que je peux l’écouter encore et encore aujourd’hui.

Cash Savage & The Last Drinks – One of Us


[country-rock sauvage] Cash Savage chante et raconte ses histoires comme personne, entre rock pour les sauvages, country pour les coeurs brisés et blues pour les débauchés. Son nouvel One of Us est encore une fois une merveille qu’il serait impardonnable de ne pas écouter. Cash Savage and The Last Drinks ont signé l’un des albums de l’année en Australie. Ils roulent ce genre de rock que peu de groupe est capable de produire. Sans pareil, difficile à cerner, tellement on serait capable de danser, pleurer et chantonner, tout ça à la fois, tout ça en même temps. Et à les écouter, on comprend d’entrée jeu que ce groupe a déjà tout des grands. Capable de mettre le feu sur les scènes de part le monde. L’underground de Melbourne commence à se faire bien trop petit pour toute cette énergie retenue et ce génie qui ne demande qu’à s’exprimer.

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Cléa Vincent – Retiens Mon Désir

[pop libre et décomplexée] La nouvelle sensation de la pop française dessine depuis ses premiers EP une pop légère, pimpée à des textes poétiques gentillets. Voilà qu’en octobre Cléa Vincent a sorti enfin son premier album Retiens mon désir. Excellent remède aux jours de pluie, Cléa Vincent chante la fraîcheur, libre et décomplexée. Comme si France Gall ou Françoise Hardy s’essayait aujourd’hui à de l’EDM gentillet. Cléa Vincent est une géniale bricoleuse capable de recréer des chansons pop 60’s sans laisser une vis à côté. Difficile de retenir son propre désir en écoutant la pop acidulée de Cléa Vincent.

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Woods – City Sun Eater In The River Of Light

[divine indie pop] C’était la divine surprise du Printemps. Les prolifiques Woods étaient de retour avec un 9ème album en presque 8 ans de carrière. Un groupe qui a grandi dans le pur style lo-fi et indie pour proposer aujourd’hui leur premier véritable album studio : City Sun Eater In The River Of Light. Après être passé maître en psych-folk, Woods secoue leur sonorité pastorale en introduisant à leur tambouille délicieuse des notes de reggae et d’ethno-jazz. Quand New-York rencontre le meilleur de la world music, Woods est encore et toujours un joli coup de coeur.

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Bon Iver – 22, A Million

[indie folk merveilleuse] Justin Vernon encore une fois tout en haut dans le merveilleux. Bon Iver émerveille encore et plus encore avec ses prises de risques, ses expériences électroniques et ses nouvelles mélodies synthétiques dans 22, A Million. Un album paré d’étrange qui laissera certainement de nombreux fans sur les rives d’Eau Claire, mais qui est certainement le plus grand album de ce très grand artiste folk. 22, A Million apporte alors un nouvel envol extraordinaire merveilleusement ancré dans notre époque. De toute évidence, l’album le plus abouti de Bon Iver. Et de loin. Celui d’un songwriter qui souhaite s’évader de l’establishment en proposant alors des sonorités nouvelles.

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Paradis – Recto Verso

[pop mélancolique et électronique] Et le voilà enfin le premier album tant attendu de Paradis. Nouveau fleuron de cette touche française qui a tant perdu de sa superbe. Avec Recto Verso, Paradis apporte un vent de fraîcheur certain, porté par leur mélancolie voluptueuse. Avec Paradis, le plaisir est sensuel, intense et raffiné. Avec Recto Verso, on touche à envie l’accord parfait.

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Romare – Love Songs: Part Two


[world house amoureuse] Romare prolonge l’amour qu’il avait déjà distillé dans son deuxième EP Love Songs: Part One. Cette fois, le garçon compile son humeur dansante et son inventivité dans un album intitulé Love Songs: Part Two. Parce que l’amour qu’il nous porte est bien meilleur sur la durée. Une deuxième partie d’amour plus longue encore, plus juteuse. Où il est difficile de ne pas tomber amoureux quand le beat est si doux.

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Griefjoy – Godspeed

[plus électro moins pop] Il y a de la métamorphose divine dans ce second album de Griefjoy. Avec Godspeed, les Niçois passent la vitesse supérieure. Désormais plus un projet électro qu’une formation pop, la nouvelle musique de Griefjoy souhaite nous inviter à danser plus fort encore. Claquant aussi bien les oreilles que les hanches, les mélodies sont imparables et la réussite insolente. Griefjoy est bel et bien le groupe le plus éclairé du moment sur la scène française.

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Sauropod – Roaring At The Storm


[alt rock norvégien] Guitare saturée, basse serpentine, batterie au point de rupture et mélodies fûtées… Le trio norvégien Sauropod a parfaitement intégré les codes et les principes du rock alternatif des années quatre-ving-dix. En témoigne Roaring At The Storm, premier LP paru en début d’année évoquant tour à tour Nirvana, Pixies, Weezer ou encore Ash. Mais plutôt qu’un bête fac-similé, la bande injecte à ses morceaux une spontanéité débridée, une fougue juvénile et une classe déglinguée dont l’évidence séduit à chaque fois. Un charme qui réside, entre autres, dans le mariage entre le falsetto étranglé de Jonas Røyeng et le timbre aérien de Kamilla Waal Larsen. Bien évidemment, c’est sur scène que ce punk rock venu du froid prend toute sa dimension.

High Water – Crush

[électro-expérimental délicate] Crush porte si bien son nom. Un véritable coup de foudre de la première à la millième écoute. High Water est un tout nouveau projet du label Other People. Will Epstein de son véritable nom a été accompagné par Nicolas Jaar tout au long du processus créatif, de cette libération artistique. Et forcément, on aime énormément ce génie électro-expérimental. Inconnu à mon bataillon, High Water restera certainement l’artiste le plus beau que j’ai pu découvrir cette année. Une parenthèse merveilleuse d’un artiste hors-du-commun. Si il n’y avait qu’un titre à écouter ce que serait cette reprise de Changed The Locks forcément.

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Whitney – Light Upon The Lake

[indie pop désinvolte et lumineuse] Après avoir écouté le titre No Woman, il est certain que vous aussi vous tomberez amoureux du style désinvolte de Whitney. Bien que duo, le ‘supergroupe’ formé autour de Max Kakacek (Smith Westerns) et Julien Ehrlich (Unknown Mortal Orchestra) publie un premier disque au songwriting bucolique nimbées d’une jolie patine seventies. C’est après une rupture amoureuse, presque au même moment, que les deux colocataires amis ont décidé de composer ensemble leurs premières chansons. Des sessions d’écritures matinales et chaleureuses durant l’un des hivers les plus rudes de Chicago, comme un remède à leur maux, décontractées et fructueuses, se passant guitares et feuilles d’écritures chacun leur tour. Light Upon The Lake a été l’album du printemps dernier, forcément dans le top de l’année.

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A Tribe Called Quest – We Got It from Here… Thank You 4 Your Service

[hip hop légendaire] Difficile de ne pas intégrer A Tribe Called Quest dans cette sélection. Simplement parce que la quête du groupe considéré comme pionnier du hip-hop alternatif semble efin trouver un terme avec cet ablum. Et il serait logique alors de leur rendre un dernier hommage, mais c’est surtout parce que A Tribe Called Quest ont signé avec We Got It from Here… Thank You 4 Your Service une pépite d’albums hip hop dont ils ont encore les secrets. 18 ans d’absence, ça valait bien le coup d’attendre. Un disque magistral pour clore avec brio l’un des volets les plus délicieux du hip-hop américain.

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Michael Kiwanuka – Love & Hate

[soul prodigieuse] Son premier album Home Again annonçait déjà cette couleur soul des plus grands. Michael Kiwanuka, le jeune prodige anglais à la voix magistrale, est de retour après quatre années d’un silence étourdissant avec son nouveau bijou. Plus soul, plus mûr et encore plus envoûtant, Love & Hate est un contraste merveilleux d’un très grand artiste. Un disque intemporel qui invoque les grands esprits de la soul magnifique.

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Kaviar Special – #2


[garage rock psyché rennais] On pourrait confondre Kaviar Special avec l’une des spécialités opiacées à la carte d’un coffee shop hollandais, et… effectivement, en les écoutant, on n’en est pas trop loin. Kaviar Special se trouve tout en haut d’un menu gargantuesque et psyché du revival garage français. Une spécialité bretonne bien sûr. Ces Rennais ne se fument pas, ils te fument et ils se consomment sur place, sans rien laisser pour le chien. Et c’est une merveille de garage-psyché aux accents heavy qu’on prend en plein dans la gueule. Euphorisant en tout point. Et c’est avec cet album que je souhaite aussi souligner tout le travail incroyable du label Howlin Banana.

Buvez une bière avec Kaviar Special

Kate Tempest – Let Them Eat Chaos

[entre slam, rap et engagement] Deux ans après sa nomination au Mercury Prize, Kate Tempest, l’ex-slameuse de Sound of Rum, est revenue avec un second disque en solo Let Them Eat Chaos. Un manifeste à vif, sombre, engagé et ancré dans les réalités de son époque.

Vulfpeck – The Beautiful Game


[funk old-school] Un an après la sortie de Thrill of the Arts quasi jour pour jour, Vulfpeck était de retour en très grande forme. Ce groupe qui redonne les lettres de noblesse à la funk et à la soul old school continue de surprendre par son jeu magnifique. Une musique toujours aussi frissonnante et surprenante. Et à écouter The Beautiful Game, le jeu en vaut largement la chandelle ! Un album à picorer morceau après morceau, encore et encore.

Radiohead – A Moon Shaped Fool

[parenthèse enchantée] Le neuvième album de Radiohead a été vu pour certains comme un retour dans l’angoisse et les questions existentielles de Thom Yorke. Sans doute moins expérimental et électronique que les précédents, ce A Moon Shaped Fool est certainement un album de rupture. D’abord celle de Thom Yorke avec sa femme et cette relation de plus de 23 ans (décédée il y a quelques jours d’ailleurs). Ensuite celle du groupe éventuellement. Les membres de Radiohead approchant les 50 ans, il serait temps de passer à autre chose. Chacun s’étant déjà essayé à d’autres projets et d’autres carrières solo. A Moon Shaped Fool pourrait être vu comme la conclusion d’une des plus belles aventures musicales de ces dernières années. Quelles que soient leurs intentions, c’est peut-être le meilleur album qu’ils ont produit. Un album qui se repose sur leurs fondamentaux enchanteurs. Cette lune qui se reflète dans cette piscine apporte plus de poésie que vous pouvez l’imaginer. Quelques écoutes ne seraient loin d’être suffisant pour apprécier toute la beauté de cette nuit passée en compagnie de nos vieux copains d’Oxford. True Love Waits résonne enfin sur album et pourrait s’entendre comme le titre ultime de Radiohead, idéal pour refermer comme il se doit cette parenthèse enchantée d’une trentaine d’année.

The Rolling Stones – Blue & Lonesome

[retour aux sources] Quoi de mieux qu’un retour aux sources des plus belles heures des Stones. Le Blues, avec un grand B, cette musique dont se sont nourris au biberon Mick Jagger, Keith Richards et les autres. Dans Blue & Lonesome, n’attendez pas de titres originaux des Rolling Stones mais des reprises de chansons de blues des années 1950 et 1960, signées Howlin’ Wolf, Little Walter ou encore Jimmy Reed. Et c’est tant mieux. Comme à la belle heure de leurs tous premiers albums. Certainement leur meilleur à mon goût. C’est bien ce blues qui fait vibrer les Rolling Stones, cet amour qui a scellé l’entente du duo légendaire. Dans cet album, chacun prend sa part, le plaisir au centre, la guitare en long fil conducteur et Jagger dont la voix sonne comme aux débuts. Les Stones font dans le rustique, l’authentique, et cela fait longtemps qu’on les attendait sur ce terrain blues. Un plaisir indescriptible.

Et puis tous les autres…

Blackstar de David Bowie, You Want It Darker de Leonard Cohen, Skeleton Tree de Nick Cave & The Bad Seeds, Is the Is Are de DIIV, Hold/Still de Suuns, Awaken my love de Childish Gambino, Pallermo Hollywood de Benjamin Biolay, Mystère de La Femme, Down In Heaven de Twin Peaks, A Weird Exits de Thee Oh Sees, Front Row Seat to Earth de Weyes Blood, January Sun de Kedr Livanskiy, The Pary de Andy Shauf, les 3 EP de Hoops, Body Work de Negative Gemini, Don’t Leave Me in The Dark de Vesuvio Solo, A Sailor’s Guide to Earth de Sturgill Simpson, White Denim – Stiff, 25 25 de Factory Floor, Radiant de DJ Pone, Utopia Defeated de D.D. Dumbo, Beneath A Yellow Moon de I Have A Tribe, Bugger Me de Sam Coones, P.O.P. de Le Couleur, III de Moderat, Winter Wheat de John K. Swanson, Two Lines de Jo Jo Worthington, Do Hollywood de The Lemon Twings, Requin Chagrin, Half Pine Cone de Wild Raccoon, Come to Mexico de Totorro, Intérieur Nuit de Marvin Jouno, Les Dessous Féminins de Lafayette…

☞ À écouter en shuffle sur Spotify.

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